© AFP

Triste première pour Angelique Kerber à Roland Garros

L’Allemande Angelique Kerber a signé dimanche une première dont elle se serait bien passé: jamais une tête de série N.1 du tournoi féminin n’avait été éliminée dès le premier tour à Roland-Garros.

Une demi-surprise

Battue par la Russe Ekaterina Makarova, 40e mondiale, en deux sets 6-2, 6-2, Kerber a vécu la même mésaventure que l’an passé, contre la Néerlandaise Kiki Bertens. C’était après son premier titre en Grand Chelem, à l’Open d’Australie 2016, mais avant son accession au sommet de la hiérarchie de la WTA, en septembre dernier, au moment de sa victoire à l’US Open.

Cette année, son échec n’est qu’une demi-surprise car ces huit derniers mois l’Allemande, âgée de 29 ans, a eu du mal à assumer ce statut acquis sur le tard.

En janvier, elle avait d’ailleurs rendu la place de N.1 mondiale à Serena Williams en perdant dès les 8e de finale à l’Open d’Australie. C’est grâce à la grossesse de l’Américaine, et non à ses propres résultats, qu’elle l’a récupérée cet hiver, par défaut.

Sa préparation sur terre battue, une surface qu’elle n’apprécie pas beaucoup, n’annonçait rien de bon. Elle restait sur une défaite au premier tour à Rome contre la 68e mondiale, Anett Kontaveit.

Au tirage, Kerber n’avait pas fait une bonne affaire en tombant sur Makarova au premier tour. La Russe, âgée de 28 ans, gauchère comme elle, est capable de jouer bien mieux qu’une 40e mondiale. Elle a été deux fois demi-finaliste en Grand Chelem (US Open 2014 et Open d’Australie 2015), époque où elle a flirté avec le top 10 (12e).

Fin de série

Enfin un succès à Paris pour Grigor Dimitrov, vainqueur express du vétéran français Stéphane Robert 6-2, 6-3, 6-4! Le Bulgare restait sur trois éliminations au premier tour. Une aberration pour un joueur aussi talentueux, mais aussi terriblement irrégulier. Depuis sa magnifique demi-finale contre Rafael Nadal à l’Open d’Australie, l’ex-Baby Fed est retombé dans le creux de la vague.

Au sprint

L’Autrichien Dominic Thiem, l’un des principaux outsiders du tournoi, n’a mis qu’1h 20 min pour se débarrasser de l’Australien Bernard Tomic 6-4, 6-0, 6-2. Déjà demi-finaliste l’an passé, Thiem, 23 ans, est le seul à avoir battu Rafael Nadal cette année sur terre battue, en quart de finale à Rome. Ses deux finales, à Barcelone puis à Madrid, perdues contre l’Espagnol, l’ont fait monter à la 6e place mondiale. Une progression dont rêverait Tomic, un des grands espoirs de cette génération, qui n’a toujours pas confirmé (39e mondial).

Retour gagnant

Blessée au couteau lors d’un cambriolage, la Tchèque Petra Kvitova a fait son retour à la compétition en battant l’Américaine Julia Boserup 6-3, 6-2. « Il reste des choses à améliorer, mais la façon dont j’ai joué n’est pas si importante que ça », a dit la double championne de Wimbledon, opérée en décembre.

Duel de générations

A l’affiche du premier tour pour la deuxième année d’affilée, le duel des générations entre Lucas Pouille et Julien Benneteau a été encore plus serré qu’en 2016. Le Nordiste, 23 ans, 17e mondial, s’est de nouveau imposé, mais après avoir été mené 2 sets à 1 par le Bressan, de 12 ans son aîné. L’invitation donné au Bressan a failli se transformer en peau de banane pour le meilleur espoir des Bleus.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire