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Murray rassurant sur son état de forme

Une hanche récalcitrante et une première place mondiale en péril: Andy Murray va défendre son titre à Wimbledon dans des conditions difficiles, dans le sillage d’un tournoi du Queen’s et d’une saison complètement manqués.

Sa sortie du Queen’s dès le premier tour, aux mains du 90e mondial, l’Australien Jordan Thompson, a été le point culminant d’une sombre année 2017: Murray s’est arrêté au quatrième tour à Melbourne, a été sorti au deuxième tour à Indian Wells et Rome, au troisième à Monte-Carlo et Madrid, mais a atteint les demi-finales à Roland-Garros.

Cette neuvième défaite de la saison, la sixième contre un joueur en dehors du top 20, aura mis en lumière les difficultés physiques de l’Ecossais, apparu lent et peu agressif sur le gazon londonien, à côté de son tennis, notamment avec un coup droit défaillant et un service peu efficace.

« C’est un coup dur, c’est certain », avait réagi Murray, éliminé dès le premier tour de trois de ses quatre derniers tournois. « Ce n’est pas idéal (…) Si je joue comme ça, je ne vais certainement pas remporter Wimbledon. »

Sa forme actuelle semble vraiment loin de celle de la fin 2016, quand il avait terminé l’année par cinq tournois victorieux pour décrocher la place de N.1 mondial.

Dimanche, le Britannique, double vainqueur à Wimbledon, a tenu à rassurer… un peu, notamment sur l’état de sa hanche, son principal souci.

« Je vais être en forme pour jouer sept matches », assure le trentenaire, dont la compagne Kim attend leur deuxième enfant.

« J’ai rarement été dans cette position de me sentir mal seulement quelques jours avant un Grand Chelem. C’est évidemment un tournoi très important, donc on s’inquiète un peu. C’est un peu stressant de ne pas pouvoir s’entraîner pendant quelques jours », explique le Britannique, qui a terminé quelques entraînements dans la semaine en boitant légèrement.

‘Bâtir la confiance’

« Cela me fait mal depuis quelques semaines et cela m’a posé beaucoup de problèmes pour effectuer certains coups et certains déplacements. C’est pour ça que j’ai dû faire une pause (…) Ca va beaucoup mieux depuis quelques jours », rassure le double vainqueur du grand rendez-vous londonien.

En cas de coup dur, Murray dispose de toute façon d’antiinflammatoires pour juguler la douleur… et rester N.1 mondial.

Car malgré son début de saison manquée, Murray est resté en tête du classement ATP. L’année dernière, son année n’a décollé qu’à Wimbledon. N’ayant pas eu beaucoup de bons résultats à défendre sur la première partie de 2017, il n’a pas glissé au classement. Mais, s’il ne parvient pas à réaliser le même genre de performance en 2017, il risque de perdre gros cet été.

L’Ecossais, apparu calme et confiant devant les journalistes dimanche, ne semble pas vraiment inquiet.

Il n’avait pas bien joué non plus avant Roland-Garros et avait tout de même atteint les demi-finales, où il avait été stoppé en cinq sets par Stan Wawrinka.

Et puis, le gazon est sa surface préférée. Et même si son expérience au Queen’s a tourné court, à Wimbledon, il dispose d’un tableau assez calme jusqu’aux quarts de finale où il pourrait retrouver Stan Wawrinka. Ensuite, ce sera peut-être Rafael Nadal.

« C’est un peu comme à Roland-Garros, où je ne suis pas arrivé vraiment bien préparé », espère Murray. « J’ai quand même trouvé un moyen d’aller mieux à chaque match, de bâtir la confiance chaque jour. J’espère que ce sera encore le cas ici. »

En espérant pour lui que tout ne s’effondrera pas dès lundi, contre le Kazakh Alexander Bublik, 134e mondial, en ouverture du tournoi.

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