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Joachim Gérard, en demi-finale à Wimbledon: « J’espère être l’invité surprise »

« Cela fait plaisir. Et c’est d’autant plus beau que j’avais reçu une wild card de la part des organisateurs », a-t-il confié. Joachim Gérard (ITF 6) avait le sourire aux lèvres, jeudi à Wimbledon, après s’être qualifié pour les demi-finales de l’épreuve en fauteuil roulant. Sur le court N.17, le Brabançon a livré un match très propre pour couper l’herbe sous le pied du Britannique Gordon Reid (ITF 5), le champion paralympique des Jeux de Rio et vainqueur en 2016, 6-3, 6-3.

« J’ai disputé un très bon match », raconta le N.1 belge, qui a passé 70% de premières balles au service et frappé 32 coups gagnants. « J’ai bien servi et j’ai réussi à lui faire mal avec mon coup droit décroisé. Et je suis surtout resté constant durant le match. Lorsque je faisais une ou deux, bêtes, fautes, j’ai chaque fois pu remettre une couche. Je n’ai également pas cherché à frapper trop fort, mais plutôt à bien placer la balle, car sur gazon, le deuxième rebond auquel nous avons droit n’a pas vraiment beaucoup d’utilité. » Ce vendredi, Joachim Gérard retrouvera l’Argentin Gustavo Fernandez (ITF 3), 24 ans, le finaliste de l’an dernier, qui a battu de son côté le Japonais Shingo Kunieda (ITF 1), vainqueur à l’Australian Open et à Roland Garros, 6-4, 3-6, 7-5. Les deux se connaissent bien pour s’être encore rencontrés à trois reprises récemment, en Coupe du monde aux Pays-Bas, à l’Île de Ré et à l’Open de France, à Paris. « Il m’a battu deux fois sur les trois, mais cela a toujours été très serré », poursuivit-il. « Gustavo a de très bonnes frappes du fond du court et il est très léger au niveau des jambes, ce qui lui permet de se déplacer plus facilement. Sur gazon, c’est un avantage. Il faudra que je réussisse à le prendre de vitesse. Je me sens bien actuellement. J’ai l’impression d’avoir retrouvé mon rythme. Et j’espère que je pourrai être l’invité surprise », sourit-il.

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