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Bonne nouvelle: la paresse a ses excuses

Il nous arrive à tous de remettre une tâche, ennuyeuse ou non, au lendemain. À présent, les scientifiques ont découvert le pourquoi d’une telle procrastination. Et il ne faut pas chercher très loin.

Selon une étude de l’Université du Colorado à Boulder, la tendance à temporiser serait due à des facteurs génétiques. Curieusement, les personnes atteintes de procrastination se montreraient aussi très impulsives.

Les chercheurs ont voulu savoir pourquoi certains individus procrastinent davantage qued’autres et pourquoi les gens qui postposent leurs actions ont plus tendance à prendre des décisions à la légère et à agir sans réfléchir. Ils ont étudié les capacités à atteindre leurs objectifs, la tendance à procrastiner et l’impulsivité auprès de paires de vrais et de faux jumeaux. D’après leurs conclusions, la paresse est bien génétique et s’accompagne souvent d’un caractère impulsif.

Facteur perturbant

D’autres études avaient déjà démontré que la paresse et l’impulsivité sont liées génétiquement. Nos ancêtres bénéficiaient de l’avantage évolutionnaire de l’impulsivité qui les aidait dans leur lutte de survie quotidienne. En revanche, la paresse est un phénomène moderne, étant donné qu’aujourd’hui nous focalisons habituellement sur le long terme où l’impulsivité est devenue un facteur perturbant.

« L’étude des fondements de la procrastination pourrait contribuer au développement d’interventions destinées à prévenir le phénomène et nous aider à vaincre notre tenace tendance à la distraction » explique l’auteur de l’étude Daniel Gustavson.

L’étude a été publiée dans le magazine professionnel Psychological Science.

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