Inculpation de Bernard Wesphael – L’autopsie de Véronique Pirotton révèle un saignement interne au niveau du cou

(Belga) Véronique Pirotton a été tuée par un étouffement causé par un tiers le 31 octobre à 22H30, avec un battement de deux heures. Le suicide est exclu, révèle le rapport de l’autopsie réalisée sur la victime et dévoilé mercredi soir dans l’émission Indices, consacrée à l’affaire Wesphael, diffusée par RTL TVI. Le rapport du 14 novembre réalisé par les professeurs Van Parijs et Floré fait état de multiples lésions sur le corps de la victime.

Les légistes relèvent un saignement du foie et de la rate mais également, selon RTL TVI, un saignement interne au niveau du cou. Aucune trace externe n’a cependant été constatée sur le cou. Le mari de la victime, le parlementaire liégeois Bernard Wesphael, est détenu pour assassinat depuis le 31 octobre 2013. On le soupçonne d’avoir tué Véronique Pirotton le 31 octobre dans une chambre d’hôtel à Ostende. Il nie farouchement les faits et explique que son épouse s’est suicidée. Le dossier fait état d’un sachet en plastique retrouvé dans la salle de bain, près de la tête de la victime. Ce sachet comporte des traces de mascara sur sa face extérieure. Mais il ne comporte, selon RTL TVI, aucune trace de condensation et aucune trace de l’ADN de la victime. Pour le psychiatre Fernand Goffioul, interrogé par la chaîne privée, Bernard Wesphael pourrait être touché par une préservation de l’estime de soi. Il a expliqué qu’un climat émotionnel intense peut provoquer une amnésie temporaire. (Belga)

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