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Les Play-Offs conviennent désormais au Standard, plus à Anderlecht!

Les émissions sportives du lundi soir ont révélé des lézardes dans le bloc que constituait Anderlecht en faveur de la formule du championnat à 16 avec play-offs. On regrette par exemple l’idée de diviser le nombre de points par deux après la phase classique à 16.

C’est le monde à l’envers. Il y a peu, Anderlecht défendait farouchement le championnat de D1 à la sauce Play-Offs. L’idée avait été mise sur pied pour répondre aux aspirations de Belgacom TV qui rêvait d’une compétition plus relevée, plus haletante pour les grosses cylindrées du football belge. Les Mauves ont soutenu le projet (D1 à 16, phase classique de 30 matches, PO1 à 6 avec total des points divisé par 2, P02, P03, etc,) mais il y a désormais des lézardes dans leur position.

Hier, que ce soit au micro de la Troisième mi-temps (Radio Vivacité) ou sur le plateau de Studio 1-La Tribune, Michel Verschueren, toujours doté d’une verve exceptionnelle à 80 ans, a contesté la division par deux du total des points avant le coup d’envoi des PO1. « Imaginez qu’on arrête un coureur cycliste isolé en tête du Tour des Flandres et qu’on réduise son avance de moitié, ce serait ridicule », prétend Verschueren.

C’est trop tard pour s’en rendre compte: les règles étaient connues et approuvées. Même si l’inégalable Mister Michel n’est plus la voix d’Anderlecht, il était accompagné à la RTBF par le directeur de la communication des Mauves, David Steegen. Cela signifie que cette sortie médiatique a été bien préparée. Cette formule de championnat ne convient plus aux Bruxellois dont l’échec actuel s’explique bien plus par le départ de Mbark Boussoufa. Les Anderlechtois veulent-ils le beurre et l’argent du beurre? Sans le petit Mbark, l’effectif n’a plus de leader, révèle ses insuffisances.

Le Standard n’a jamais été un chaud partisan des Plays-Offs. Or, paradoxalement, ce « machin » que personne ne comprend à l’étranger leur va comme un gant. Lucien D’Onofrio est le spécialiste des affaires de dernière minute. Il a eu des mois pour façonner un effectif qui casse la baraque depuis quelques semaines.

Pierre Bilic

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