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Réunion internationale au Caire pour mettre fin à la crise libyenne

Une réunion internationale en présence du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton s’est ouverte jeudi matin au siège de la Ligue arabe au Caire pour examiner les moyens de mettre fin à la crise en Libye.

La réunion est présidée par le secrétaire général de l’organisation panarabe, Amr Moussa, et M. Ban.

Le chef de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) Ekmeleddin Ihsanoglu et le président de la Commission de l’Union africaine Jean Ping y participent également.

« Cette conférence vise à examiner les solutions et les issues politiques à la crise libyenne et à coordonner les efforts entre ces organisations », a indiqué Ahmed Ben Helli, le secrétaire général adjoint de la Ligue, cité par l’agence officielle égyptienne Mena.

Elle se tient au lendemain de la réunion à Doha du Groupe de contact sur la Libye, chargé du suivi politique de l’intervention internationale dans ce pays, qui a décidé la création d’un fonds d’aide à la rébellion et réitéré la nécessité d’un départ du colonel Mouammar Kadhafi pour régler le conflit.

La résolution de l’ONU n’autorisait pas les frappes, selon Medvedev

La résolution de l’ONU n’autorisait pas les frappes menées par l’Otan en Libye, a déclaré le président russe Dmitri Medvedev, affirmant que les cinq pays émergents du Brics partageaient cet avis.

La Russie, qui dispose d’un droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU, s’était abstenue le 17 mars lors du vote de la résolution 1973 qui a autorisé l’intervention d’une coalition internationale en Libye contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi et le déclenchement de frappes aériennes auxquelles Moscou ne participe pas.

« Les résolutions du Conseil de sécurité devraient être appliquées (…) en accord avec leur lettre et leur esprit », a déclaré M. Medvedev à l’issue d’un sommet du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) sur l’île de Hainan, dans le sud de la Chine.

« Qu’avons-nous comme résultat (du vote)? Nous avons essentiellement une opération militaire. La résolution ne dit rien de cela », a poursuivi le président lors d’une conférence de presse.

« Sur cette question, les pays du Brics sont totalement unis », a-t-il affirmé, alors que l’Afrique du Sud avait voté la résolution 1973, contrairement aux quatre autres membres qui s’étaient abstenus, notamment la Russie et la Chine, deux membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.

A plusieurs reprises, les dirigeants russes ont mis en garde contre un « usage aveugle de la force » en Libye.

Le Vif.be, avec Belga

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