Les dépenses consacrées à l’activation des chômeurs ont plus que triplé en dix ans

(Belga) Les dépenses consacrées à l’activation des chômeurs (Start, Activa, dispense ALE, allocation de formation, transition professionnelle, etc.) ont plus que triplé en dix ans, passant de 176,7 millions d’euros en 2002 à 544 millions d’euros en 2012, ressort-il lundi du Cahier 2013 relatif à la sécurité sociale publié par la Cour des comptes.

En 2002, seul un chômeur sur 23, soit 29.163 personnes, était intégré dans un système d’activation, contre un sur huit, soit 97.075 personnes, en 2012. Dans le même temps, le nombre total de chômeurs a progressé de 7,03% et les dépenses totales en matière de chômage sont passées de 5 milliards à 6,6 milliards d’euros, constate la Cour des comptes. En 2002, la dispense pour raison d’activités ALE mobilisait 65,92% des moyens, contre 16,87% consacrés à des mesures prises dans le cadre du plan Activa. Les dépenses Activa ont ensuite gagné progressivement du terrain, au point que ces trois dernières années, la part de ces dépenses a dépassé la barre des 65%. Les dépenses relatives à la dispense pour raison d’activités ALE ne représentaient quant à elles plus que 2,54% en 2012. La Cour des comptes recommande à l’Onem d’évaluer les divers programmes et de répertorier les éventuels effets de substitution entre les différentes mesures. Elle préconise aussi de définir le groupe cible et de formuler des objectifs chiffrés qui permettraient à l’Onem de confronter les réalisations aux objectifs et adapter les programmes. (Belga)

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