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Une manifestante accusée d’intimidation sexuelle pour avoir embrassé le casque d’un policier

Annelies Van Erp

Le mois passé, l’Italienne Nina De Chiffre a participé à une manifestation contre une ligne à grande vitesse à Turin. Au milieu de la foule de manifestants, la jeune fille a décidé tout à coup d’embrasser le casque d’un policier en uniforme. La photo, diffusée très rapidement sur internet, s’est transformée en symbole de paix et de réconciliation.

Troisième guerre mondiale

Selon le syndicat de police, il ne s’agit pas du tout d’un acte de protestation innocent et non violent. Le syndicat a porté plainte contre la manifestante. « C’était un acte d’intimidation sexuelle et en plus elle a insulté un officier en fonction » a déclaré Franco Maccari, le secrétaire général du syndicat police.

« Si cela avait été l’inverse, si un policier avait embrassé la femme, cela aurait déclenché la troisième guerre mondiale et on parlerait de scandale. Mais quand la victime est un homme, il faudrait simplement tolérer les faits ? Je ne le pense pas » estime Maccari.

Provocation

L’étudiante a remué le fer dans la plaie sur Facebook en admettant que ses intentions étaient tout sauf pacifistes : « Je cherchais la provocation ». « J’avais vu différents agents se prendre violemment à des manifestants et je voulais faire quelque chose. C’est pourquoi j’ai embrassé cet agent avant de lécher sa visière, je savais qu’il pouvait difficilement réagir ».

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