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Survol de Bruxelles : Une motion à défaut du moratoire

Quelque 400 habitants de Woluwe-Saint-Pierre, dont une majorité de sympathisants du mouvement citoyen Pas Question, se sont rendus mardi soir au conseil communal, afin d’y interpeller le bourgmestre Benoît Cerexhe (cdH) sur la question du survol de Bruxelles.

Trois interpellations de sympathisants de Pas Question habitant l’ouest de la commune ont ouvert les débats. Elles ont été suivies par celles de deux habitants de l’est de Woluwe-Saint-Pierre. Depuis l’entrée en vigueur du plan Wathelet le 6 février, les nuisances aériennes, autrefois subies par une minorité d’habitants de l’est de la commune (Stockel) proche de l’aéroport, ont été déplacées sur les quartiers plus denses et historiquement non survolés de l’ouest (Montgomery, Chant d’Oiseau, Saint-Julien, Etangs Mellaerts, Val-Duchesse).

« Le prochain gouvernement s’est engagé à faire un moratoire, puis à élaborer sereinement un nouveau plan, mais le bourgmestre Cerexhe s’enferme dans une position intenable qui est de vouloir régler tous les problèmes de nuisances de sa commune en même temps », commente Antoine Wilhelmi, fondateur de Pas Question. « Il s’oppose de ce fait au moratoire, prétextant de son illégalité, alors que c’est exactement ce qui a été demandé par le tribunal de première instance de Bruxelles le 31 juillet ».

Une simple motion demandant au gouvernement fédéral d’agir a finalement été adoptée. Les sympathisants de Pas Question ont alors quitté la salle en scandant « moratoire ». Le mouvement Pas question a introduit à la mi-septembre un second recours au Conseil d’État, par lequel est demandée l’annulation du complément d’instruction ministérielle du 21 juin 2012, qui précise certaines mesures du plan Wathelet.

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