François Hollande © Reuters

Un défilé militaire du 14 juillet sous le signe de la menace terroriste

La France a célébré mardi sa fête nationale avec un défilé militaire qui a mis à l’honneur ses unités policières et militaires antiterroristes, six mois après les attentats djihadistes de janvier, le président français promettant que « rien ne sera relâché » face à la menace.

Face à ce risque, « nous sommes mobilisés et je ne veux pas que les Français aient le moindre doute sur le dispositif mis en place », qui sera « maintenu tout au long des prochains mois », a expliqué François Hollande, alors que des critiques ont récemment fusé après un vol d’explosifs sur une base militaire dans le sud du pays. « Rien ne sera relâché », « 10.000 militaires seront maintenus sur le territoire » en plus des policiers et des gendarmes, soit un effectif total de 30.000, a-t-il dit lors d’une interview télévisée après avoir assisté en compagnie de son homologue mexicain, Enrique Pena Nieto, en visite d’Etat cette semaine en France, au défilé militaire organisé sur les Champs-Elysées.

Cette parade a mis à l’honneur pour la première fois des unités d’élite de la police (Raid, BRI) et de la gendarmerie (GIGN). Ces forces avaient été très mobilisées lors des attentats de janvier à Paris (17 morts) pour abattre leurs auteurs jihadistes et libérer des otages.

Au total 3.500 soldats, 55 avions, 31 hélicoptères et 208 véhicules ont défilé, dont des unités mexicaines, dotées notamment de rapaces.

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