Pape – « Quelques-uns ont aussitôt cherché à dénigrer notre nouveau Pasteur »

(Belga) Monseigneur André-Joseph Léonard, l’archevêque de Malines-Bruxelles, a célébré mardi soir une messe en la cathédrale des Saints Michel et Gudule, à Bruxelles, à l’occasion de l’installation du pape François. La reine Fabiola et plusieurs personnalités politiques ont assisté à la cérémonie. Dans son homélie, Mgr Léonard a notamment fait référence aux accusations, réfutées par le Vatican, sur les liens qu’aurait entretenus par le passé le nouveau pape avec la dictature militaire en Argentine (1976-1983).

Jorge Bergoglio, élu pape sous le nom de François, dirigeait à l’époque l’ordre des jésuites en Argentine. Quelques heures après son élection, le nouveau pape s’est retrouvé au coeur d’une polémique pour son rôle présumé durant la dictature, certains l’accusant d’avoir été impliqué dans l’enlèvement de deux missionnaires jésuites. Jorge Bergoglio a pour sa part toujours nié toute implication et affirme au contraire avoir aidé les gens. Si d’aucuns le perçoivent comme un héros en Argentine, d’autres restent toutefois sceptiques sur le rôle joué par l’Église durant cette période. Le Vatican a qualifié vendredi les accusations de « calomnieuses et diffamatoires ». Mardi, lors de la messe en la cathédrale des Saints Michel et Gudule, Mgr Léonard est revenu sur cette polémique. « Certes, parmi les médias qui ont le précieux devoir de nous informer, il en est quelques-uns qui ont aussitôt cherché à dénigrer notre nouveau Pasteur. Mais, documents à l’appui, des voix, spontanément peu portées à parler positivement du Vatican, se sont aussitôt élevées pour montrer l’inconsistance de ces accusations », a-t-il avancé. « Pour notre part, remercions Dieu pour le don qu’Il nous fait en nous donnant non seulement un nouveau Pape, mais aussi un Pasteur très neuf dans son style. » (KVH)

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