Les bonnes oeuvres perçoivent de plus en plus d’héritages

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

De plus en plus de Belges lèguent une partie de leur patrimoine à une bonne oeuvre. Certaines oeuvres caritatives ont même vu doubler leurs revenus issus d’héritages.

Ainsi, la Fondation contre le Cancer a vu son portefeuille d’héritages belge passer de 8,7 millions d’euros en 2008 à 14,8 millions d’euros en 2013. La section belge de Médecins sans Frontières a quant à elle vu augmenter sa part d’héritages de 5 millions d’euros en 2010 à 7,7 millions l’année dernière. Même son de cloche du côté de SOS Villages Enfants où les legs ont grimpé de 180.000 euros en 2008 à 1,4 million d’euros en 2013.

Interrogé par le journal De Morgen, Jan Rachels, responsable du site web Testament.be qui englobe 110 oeuvres caritatives, explique cette forte progression : « Les gens vivent plus longtemps, ce qui fait qu’ils ont hérité eux-mêmes de sommes assez importantes. Ils possèdent davantage et ont moins d’enfants. En outre, la génération qui décède maintenant est engagée ».

Selon Rachels, le legs en duo, où on lègue une partie de son patrimoine à une association qui paie les droits de succession, connaît un succès grandissant. Comme l’association paie les droits, il reste en effet plus d’argent pour les autres héritiers et légataires.

Contrairement aux Pays-Bas qui ne taxent pas les montants légués aux oeuvres caritatives, le fisc belge perçoit 7% en Wallonie, 12,5 % à Bruxelles et 8,5% en Flandre.

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