Elio Di Rupo ne devrait pas rencontrer les Afghans à Mons

(Belga) Les 350 Afghans qui souhaitent rencontrer le bourgmestre en titre et Premier ministre Elio Di Rupo, se trouvaient toujours sur la Grand-Place de Mons, devant l’Hôtel de Ville, lundi peu avant midi. La Ville de Mons leur apporte un soutien en les encadrant. « Le CPAS leur a fourni des boissons chaudes et des gaufres ce matin », explique Shahiness Benabdelouahed, porte-parole de la Ville. « Ce midi, ils auront des sandwiches et des boissons chaudes. Le CPAS, la Croix-Rouge et la protection civile sont sur le qui-vive. »

Selon cette dernière, les marcheurs sont très calmes. « Aucun incident n’a été déploré. Ils refusent toutefois toujours de profiter d’une salle chauffée », précise-t-elle. Aucune rencontre n’est prévue dans la journée avec Elio Di Rupo. Deux raisons sont invoquées et précisées par la porte-parole de la Ville: « Non seulement, politiquement, il est impossible de prendre une décision unilatérale. Maggie De Block souhaite en effet que les cas soient étudiés individuellement. En outre, il y a dans ce cas un mélange des matières locales et fédérales. Si le Premier ministre les rencontre ici, tout le monde débarquera à Mons lorsqu’il y aura un problème fédéral ». Nicolas Martin, bourgmestre faisant fonction, devrait cependant rencontrer les Afghans lundi après-midi, vers 14 heures. Les 350 Afghans présents ont décidé dimanche, en fin de journée, de ne pas reprendre leur train vers Bruxelles car ils n’ont pas rencontré le Premier ministre, Elio Di Rupo, au terme de leur marche de 70 kilomètres. (Belga)

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