La vente des parts de BNP Paribas Fortis « entièrement consacrée à la dette »

(Belga) Le produit de la vente de BNP Paribas Fortis sera entièrement porté au compte de l’allégement de la dette – actuellement 100,4% du PIB selon la Commission européenne qui a demandé à la Belgique de faire passer ce taux en-dessous de la barre des 100% – a confirmé jeudi à la Chambre le Premier ministre Elio Di Rupo.

Indépendamment de l’opportunité de prendre telle ou telle décision, le gouvernement a pour ambition de gagner de l’argent, a-t-il rappelé, assurant que la perte du dividende de BNP Paribas Fortis allait être « plus que compensée » par le gain engendré sur le paiement des intérêts de la dette. C’est cet objectif de réduction de la dette qui a guidé le gouvernement durant une « longue » négociation avec BNP Paribas, un moment donné interrompue par l’équipe Di Rupo qui jugeait trop bas le prix de la vente de la participation, a indiqué le chef du gouvernement. A l’exception des Verts, qui ont regretté que le gouvernement lâche de la sorte un « levier », l’ensemble des partis ont estimé qu’il ne revenait pas à l’Etat de conserver une participation dans une institution comme BNP Paribas Fortis. L’Open Vld a appelé à vendre la banque publique Belfius lors d’une prochaine étape alors que le PS a défendu l’utilité d’une telle banque ainsi que d’un cadre réglementaire contraignant pour le secteur. (Belga)

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