Un chauffeur du TEC Liège-Verviers condamné, licencié puis acquitté

(Belga) Un chauffeur du TEC Liège-Verviers condamné en 2011 pour coups et blessures vient d’être acquitté par la cour d’appel de Liège. La direction n’avait pas attendu la décision de la cour d’appel pour le licencier. Les syndicats le regrettent, le TEC assume.

En mai 2011, une grève du TEC paralysait la région liégeoise. Un mouvement né après le licenciement d’un chauffeur, Giovanni Caramazza, condamné à deux mois de prison pour coups et blessures par le tribunal correctionnel de Liège. Le travail n’avait repris que lorsque la direction avait accepté de lui accorder un préavis et de ne plus le licencier pour faute grave. Dans la foulée, Giovanni Caramazza avait fait appel. Il vient d’être acquitté par la cour d’appel de Liège, comme le révèle La Meuse mardi. L’automobiliste avec lequel il s’était disputé à cette fois été condamné. Pour la CSC et la FGTB, ce cas doit servir de « jurisprudence ». « Il est regrettable que la direction n’ait pas attendu la fin de la procédure judiciaire », affirme Jean-Louis Baudon. « J’espère que cela permettra d’ouvrir un débat avec la direction si d’autres situations similaires doivent un jour se présenter. » « Cela servira de précédent « , ajoute Dona Balbo, secrétaire régionale CGSP. Une réintégration ne serait pas à l’ordre du jour. Le TEC Liège-Verviers estime d’ailleurs avoir pris la bonne décision à l’époque. « Ce chauffeur avait un dossier chargé: absentéisme, versement problématique de recettes, rapports négatifs de la part de contrôleurs et même une lettre de dernier avertissement », décrit Carine Zanella, porte-parole. Qui ne juge pas nécessaire d’ouvrir le débat. « Dans ce genre de situation, il faut travailler au cas par cas. » (Belga)

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