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Le monde politique adapte sa garde-robe en vue des élections

Le Vif

Le socialiste Elio Di Rupo et son noeud papillon rouge, le libéral Didier Reynders et sa cravate bleue, le nationaliste flamand Bart De Wever et son pins jaune… Alors que les élections du 25 mai prochain se rapprochent, les hommes politiques laissent de plus en plus apparaître visuellement la couleur de leur parti. « Un bon truc pour montrer dans quel camp vous êtes, cela devrait s’accentuer encore dans les prochaines semaines », expliquent samedi des experts en marketing dans les pages du journal Het Laatste Nieuws.

Cette obsession de montrer la couleur de son parti se manifeste surtout en présence des caméras de télévision. Mais cette stratégie est-elle vraiment payante, s’interroge le quotidien? « Pour de nombreuses personnes il n’est pas si facile de lier le bon parti à la bonne personne. Et avec une cravate bleue vous vous identifiez directement comme un libéral », explique l’expert en marketing Fons Van Dyck, du bureau de conseils en matière de marques Think BBDO.

Une manoeuvre cruciale, surtout alors que le vote électronique s’impose de plus en plus. Avec le vote papier, l’électeur a encore un aperçu de toutes les listes et de tous les candidats, mais avec le vote électronique il faut d’abord sélectionner le parti, et la liste avec les candidats n’apparaît qu’ensuite.

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