Van Snick positive – La judokate conserve son contrat de sportive auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles

(Belga) Le ministre des Sports de la Fédération Wallonie-Bruxelles André Antoine (cdH) a écarté lundi toute suspension dans l’immédiat du soutien financier de la Fédération dont bénéficie la judokate Charline Van Snick, contrôlée positive à la cocaïne lors des Mondiaux de judo à Rio en août dernier.

Comme la plupart des sportifs de haut niveau en Fédération, Charline Van Snick bénéficie d’un contrat d’emploi qui lui permet de subvenir à ses besoins tout en se consacrant pleinement à sa discipline. La législation communautaire prévoit toutefois la suspension de cette aide financière en cas de dopage avéré. Interrogé lundi en commission du Parlement par le député cdH Bertin Mampaka sur le sort de la judokate, le ministre Antoine a précisé que pareille sanction ne pouvait être prise qu’en toute fin de procédure, lorsque toutes les possibilités de recours avaient été épuisées. Contrôlée positive à la cocaïne en août dernier, la Liégeoise ne fait pour l’heure l’objet que d’une suspension provisoire dans l’attente d’une décision de sa fédération internationale. Charline Van Snick s’est d’ailleurs rendue samedi à Budapest devant la Commission médicale de la Fédération internationale de judo (IJF) pour y défendre sa position. Selon elle, la présence -infime- de cocaïne dans son organisme est due à une exposition involontaire. La décision du comité directeur de la Fédération est attendue d’ici un mois environ. En cas de sanction, Charline Van Snick pourra alors se tourner vers le Tribunal arbitral du sports (TAS) à Genève pour la faire annuler. « Ce n’est qu’après cette éventuelle procédure que nous pourrions prendre une décision (quant à son contrat) », a conclu lundi le ministre. (Belga)

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