« Le contrôle systématique des GSM au volant n’est pas évident »

(Belga) L’Institut belge pour la sécurité routière (IBSR) est favorable à l’instauration d’un contrôle systématique des GSM des conducteurs après un accident, a-t-il confirmé lundi à l’agence Belga. Une telle mesure pose cependant question au regard du respect de la vie privée. « Elle n’est pas évidente non plus sur le plan pratique », réagit la porte-parole de la police fédérale, Tinne Hollevoet.

Actuellement, la police n’est pas autorisée à contrôler le téléphone mobile d’un automobiliste après un accident, sauf dans le cadre d’une enquête judiciaire et avec l’accord du juge d’instruction. « On est prêts à réfléchir à toute initiative permettant d’améliorer la sécurité routière, mais elle doit bien entendu être légale », rappelle Tinne Hollevoet. « D’autre part, sur le plan pratique, le contrôle systématique des smartphones ne parait pas évident. Que faire avec un automobiliste qui déclare qu’il n’a pas de GSM? Faut-il effectuer une perquisition? Et comment vérifier les dires d’un conducteur qui assure que c’était son passager et non lui qui téléphonait avant l’accident? « , se demande la porte-parole. L’IBSR et Touring défendent l’instauration d’un contrôle systématique en cas d’accident, révélaient lundi matin Het Laatste Nieuws et De Morgen. « Mais nous ne savons pas si c’est envisageable par exemple sur le plan du respect de la vie privée », admet le porte-parole de l’IBSR, Benoît Godart. « Nous nous sommes exprimés en réponse à la question des journalistes, et non de manière proactive. En tant qu’institution pour la sécurité routière, ne ne pouvons qu’être pour ce genre de mesure. » (Belga)

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