Werner a rimé avec galère

Cela fait bientôt 16 mois qu’il navigue entre toubibs, chirurgiens, kinés, etc. Le bout du tunnel, c’est maintenant. À Mouscron.

Daniel Striani, l’agent d’OlivierWerner, résume :  » Il a mangé son pain noir.  » C’est peu de le dire ! Alors, quand il s’est retrouvé pour un test à Mouscron, il a jubilé.

Le 19 août 2016, le gardien de Sochaux se faisait agresser par Livio Nabab – qu’on a connu à Waasland Beveren – lors d’un match de Ligue 2 contre Orléans. Carte rouge pour Nabab, fracture tibia – péroné pour Werner.  » On perd un leader « , lâche Albert Cartier, coach de Sochaux. Werner sort d’une grosse saison au bout de laquelle il a bien participé au maintien de son club.

 » Il a été opéré dans la nuit à Besançon « , explique son agent.  » Son chemin de croix commençait.  » Après ça, il y a d’autres interventions. Placer des broches, enlever des vis, faire des retouches, etc. Fin janvier 2017, il subit une nouvelle grosse opération à Paris parce que des douleurs persistent. On lui enlève une masse graisseuse et de l’os au niveau de la hanche pour les greffer sur le tibia et le péroné. Le chirurgien, une sommité dans le monde du sport, prévoit entre quatre et six mois pour la consolidation. En mai, un examen montre que cette consolidation ne s’est faite qu’à 40 %.  » Là, il a failli tout arrêter parce qu’il n’y croyait plus. Il sortait d’un mois de surentraînement à Saint-Raphaël, ça a été le coup de massue.  » Olivier Werner se rend chez le Docteur Declercq à Anvers, qui envisage une nouvelle opération. Il ne veut pas en entendre parler.

En juillet, il passe de nouveaux examens.  » Grosse surprise « , poursuit son agent.  » Tout était reconsolidé, la greffe avait parfaitement pris. Il a fallu qu’il arrête complètement de s’entraîner pour que ça prenne totalement.  » Dès septembre, il commence à travailler à Anvers chez LievenMaesschalck. Quand Mouscron l’appelle pour un test, il demande au club une semaine de patience parce qu’il veut aller au bout des séances programmées chez Maesschalk. Et, dès les premiers entraînements, il rassure le staff. Notamment l’entraîneur des gardiens, Eric Deleu, qu’il a autrefois connu au Cercle.

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