Vincenzo Ciuro

Départ et arrivée de consultants, épisodes mouvementés en bord de terrain… Le journaliste se confie sur la rentrée de Proximus 11.

Va-t-on découvrir de nouvelles têtes dans l’équipe ?

J’ai reçu pas mal de propositions, durant les vacances. Certains m’ont même contacté via les réseaux sociaux ! Nicolas Frutos a accepté de nous rejoindre. Je l’avais contacté après sa période comme coach à Anderlecht et il s’était montré intéressé. Or, il vient de se réinstaller en Belgique, où il veut entraîner. Son discours est clair et c’est un malade de foot qui ne laisse rien au hasard. Deux anecdotes ? Il a regardé tous les matches de Pep Guardiola depuis qu’il entraîne ! Et pour se préparer à son rôle de consultant, il a demandé à voir les coulisses et il a voulu visionner d’anciennes émissions. Il s’intéresse à énormément de sujets et il a ses diplômes d’entraîneur. Même s’il a stoppé sa carrière à 29 ans, son nom est resté connu des amateurs de foot. En tant que Sud-Américain, il aura un autre ton à nous offrir.

Nicolas Frutos a visionné tous les matches coachés par Guardiola !  » – Vincenzo Ciuro

Par contre, suite à son arrivée comme T2 au Standard, vous perdez Mbaye Leye…

Comme il disputait les play-offs 2 avec Mouscron, nous avions pu l’utiliser pour analyser les play-offs 1. Il nous avait fait savoir à cette époque qu’il avait l’ambition de travailler dans un club. C’est dommage car il remplissait beaucoup de critères : intégration rapide dans l’équipe, expérience en tant que consultant, carrière intéressante en Belgique, etc. Pour le reste, nous gardons le noyau dur (Benoît Thans, Thomas Chatelle, Alex Teklak) qui nous apporte satisfaction, auquel s’est greffé Xavier Chen. Il vient épisodiquement mais il s’en sort très bien pour quelqu’un qui n’est pas au stade toutes les semaines.

La marque de fabrique de Proximus, c’est le plateau en bord de terrain. Températures froides en hiver, réactions des supporters en tribune…Ça ne doit pas toujours être facile.

Il y a des stades plus chauds que d’autres. Il est déjà arrivé que le jardinier oublie notre présence et que les jets automatiques d’arrosage de la pelouse se mettent en route. Une des chemises d’Alex Teklak s’en souvient très bien ! ( il rit) Je me souviens aussi de Van Holsbeeck qui avait été trempé par la pluie alors qu’on essayait de le protéger avec un parapluie. Quand, à Bruges ou au Standard, tu reçois une canette de bière ou une bouteille de Coca, c’est moins sympa. Mais je ne me suis jamais senti en insécurité. En hiver, on multiplie les couches mais les pieds souffrent. Je vais parfois faire un tour de salle de presse, ce qui fait râler le consultant qui est obligé de rester dehors ! ( il rit)

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