Patosi revit sous l’aile de McCarthy

Ayanda Patosi (ex-Lokeren) et Cape Town City FC luttent pour le titre national en Afrique du Sud.

Ayanda Patosi, qui n’a encore que 25 ans, est arrivé à Lokeren à 18 ans, avec son compatriote sud-africain Ebrahim Seedat. Celui-ci est rapidement retourné au pays alors que Patosi s’est fait un nom dans notre championnat, même si ça n’a pas toujours été dans le bon sens. S’il a fait apprécier sa technique et sa créativité, son indiscipline permanente a suscité l’énervement. Pendant ses six années au Sporting Lokeren, il a été régulièrement en proie à un excédent pondéral et il est souvent revenu en retard de ses vacances ou de ses obligations internationales. Il n’est même pas revenu du tout, la dernière fois, pendant la trêve hivernale de la saison passée. Son contrat à Lokeren expirait de toute façon. Cet été, Patosi a refait surface à Cape Town City FC, dans la ville où il a grandi et où il a retrouvé Seedat. Le club a été fondé l’année dernière mais a gagné la coupe de la ligue sud-africaine dès sa première saison.

Cape Town City FC est encore plus ambitieux durant cet exercice. Outre Patosi, il a présenté un deuxième nom, Benni McCarthy (40 ans). Celui-ci a remporté la Ligue des Champions 2004 avec le FC Porto. Durant la saison 2015-2016, il a été un temps T2 de Saint-Trond et cette fois, il obtient sa chance au poste de T1. Avec succès. À mi-parcours, Cape Town City FC lutte toujours pour le titre. Patosi est le numéro dix attitré de l’équipe et son patron.  » Ici, on est plus souvent en contact avec le ballon qu’en Belgique, où le jeu est plus physique et plus direct « , a récemment déclaré le régisseur de l’équipe, pour expliquer sa renaissance.

McCarthy est plus critique. La semaine dernière, il s’est énervé d’un changement de calendrier, son match à domicile contre Maritzburg ayant été transformé en déplacement : le Cape Town Stadium était pris par un tournoi de rugby et le terrain du deuxième stade du Cap n’était pas praticable.  » J’ai été absent pendant 21 ans et beaucoup de choses ont changé mais finalement pas tant que ça « , a-t-il fulminé dans la presse nationale.  » C’est honteux. On ne prend toujours pas le football au sérieux dans ce pays. « 

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