© Atsushi Tokumaru/AFLO

OUI, MAIS…

1 ROBERTO MARTINEZ

VRAIMENT TOUT D’UN GRAND ?

D’accord, le sélectionneur nous a offert un passe-droit pour la Coupe du Monde, mais c’est vrai que la concurrence n’était pas folichonne. On prétend parfois qu’il a hérité de la patte de lapin de Guy Thys, mais dans son cas, il faudrait peut-être parler d’un lapin tout court. Son examen, pour sûr, c’est au Mondial qu’il va le passer. C’est à ce moment-là, vraiment, qu’on verra s’il a tout d’un grand. Sans quoi, MPH prendra la relève.

2 YOURI TIELEMANS

25 MILLIONS AU SOLEIL

Son transfert à Monaco, il l’a obtenu. Offrant au passage à Anderlecht son plus gros transfert sortant. Mais, sur le Rocher, malgré les départs, on ne peut pas dire qu’il ait réellement fait son trou. La presse spécialisée évoque même, à son propos, un gigantesque flop. Seule lueur dans la grisaille : Roberto Martinez continue à lui faire confiance. Même s’il est loin de faire l’unanimité au stade Louis II.

3 LEANDER DENDONCKER

WATFORD ? WHAT FOR ?

L’Anderlechtois était tellement obnubilé par un transfert, ces derniers mois, qu’il était prêt à signer n’importe où. Même à Watford. Oui, Watford ! On se demande bien ce qu’un footeux de sa classe serait allé faire chez les banlieusards londoniens, à quelques mois du Mondial. Sauf se remplir les poches, bien sûr. Le président Roger Vanden Stock a bien fait de se montrer inflexible et intraitable. Reste une question : Leander s’en remettra-t-il ?

PAUL GHEYSENS

STADE TERMINAL

On a appris, contre toute attente, que le Grand Manitou de l’Antwerp, c’était lui. Non content de pomper de l’argent dans le Great Old, et de le pourvoir d’une tribune flambant neuve, l’homme aurait aimé aussi ériger l’Eurostadium et placer ses deniers dans la maison mauve. C’est raté de part et d’autre. Il se console tant bien que mal en empêchant le Club Bruges de construire une nouvelle enceinte. Sur une partie de ses terres. C’est toujours ça de pris sur l’ennemi.

THORGAN HAZARD

A L’EST D’EDEN

Il a vécu une soirée mémorable le 10 octobre passé, lors du dernier match de poule des Diables contre Chypre. Ce soir-là, Roberto Martinez l’a titularisé pour la première fois. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, son frère Eden et lui débutaient également de concert. Avec deux buts à la clé pour le grand et un pour le petit. Qui se rapproche petit à petit de l’aîné. Le Borussia Mönchengladbach est donc loin d’être son terminus.

HUGO BROOS

LE POUPOU BELGE

Deuxième dans la catégorie ‘Entraîneur de l’année’ désignée par l’ensemble de la presse sportive, derrière Freddy Lespagnard, deuxième encore au Trophée Raymond Goethals, décerné ce coup-ci à Felice Mazzù, Hugo Broos a tout du Raymond Poulidor belge. Mais l’essentiel n’est-il pas, finalement, qu’il ait conduit les Lions Indomptables du Cameroun à la victoire à la CAN 2017 ? Ce trophée-là, on ne le lui enlèvera pas !

GERARD LINARD

MONSIEUR LE PRESIDENT

En juin dernier, il succédait à François De Keersmaecker au poste de président de l’Union Belge, après y avoir occupé déjà les fonctions de CEO. Son mérite : avoir assaini les finances suite à la gabegie de Steven Martens. Sa bourde : avoir dit qu’à défaut d’un nouveau stade national, les Diables pouvaient toujours jouer à Lille, au besoin. Ce qui n’a pas fait rire grand monde.

MICHY BATSHUAYI

FROM BORUSSIA WITH LOVE

Comme Antonio Conte lui a toujours allégrement marchandé son soutien à Chelsea, lui préférant tantôt Diego Costa, tantôt encore Alvaro Morata en pointe, la solution du bon sens, pour Michy Batshuayi, en vue du Mondial, était logiquement un prêt. C’est chose faite puisque les Blues viennent de le céder sur base locative au Borussia Dortmund. Où son seul véritable concurrent aux avant-postes est un jeune Suédois de 18 ans : Alexander Isak.

NICOLAS LOMBAERTS

CÔTE D’ALERTE

Ostende et son chairman, Marc Coucke, ont réalisé un coup fumant, l’été dernier, en rapatriant le tsar de Saint-Pétersbourg. Le tout, à la nique d’Anderlecht et du Club Bruges, sur la balle eux aussi. A voir le grand Nico poussif à l’extrême sur le terrain, surtout en début de saison, on comprend mieux aujourd’hui pourquoi les deux grandes puissances ont décroché à la course à son embrigadement. Ce Lombaerts-là est loin de la taille Diables.

HERMAN VAN HOLSBEECK

L’ARROSEUR ARROSÉ

L’espace de quinze années, c’est lui qui aura toujours donné le ton. Toujours vu tout venir aussi. Sauf l’arrivée de Marc Coucke. Là, pour la première fois, il n’était pas dans le secret des dieux. Lui qui voulait attendre ses 65 piges pour tirer sa révérence devra sans nul doute dégager plus tôt que prévu de son poste de DG à Anderlecht. On parie qu’il rebondira comme manager, de joueurs cette fois, dans sa future nouvelle vie ?

YOURI TIELEMANS
YOURI TIELEMANS© BELGAIMAGE
LEANDER DENDONCKER
LEANDER DENDONCKER© BELGA
PAUL GHEYSENS
PAUL GHEYSENS© BELGA
THORGAN HAZARD
THORGAN HAZARD© BELGAIMAGE
HUGO BROOS
HUGO BROOS© BELGAIMAGE
GERARD LINARD
GERARD LINARD© BELGA
MICHY BATSHUAYI
MICHY BATSHUAYI© BELGAIMAGE
NICOLAS LOMBAERTS
NICOLAS LOMBAERTS© BELGA
HERMAN VAN HOLSBEECK
HERMAN VAN HOLSBEECK© BELGA

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