Nuit chaude et autopompe

Dans les travées de Sclessin, Nicolas Penneteau a le sourire, même s’il admet que les Zèbres auraient aimé  » gagner ici, pour marquer le coup  » face à un Standard en crise.  » Mais ces derniers temps, on les joue souvent en crise, quand même « , glisse le gardien français, pendant que Jonathan Legear rend visite à ses anciens coéquipiers dans le vestiaire local.

Le nouveau Trudonnaire félicite son ex-équipe, salue chaleureusement le coach, et trouve un vestiaire qui respire quelque peu. L’heure n’est pas au champagne, mais le staff liégeois est rassuré après les deux gifles subies face à Zulte Waregem et à Bruges. Le bilan reste négatif, et le Standard n’a plus marqué depuis ce but de Mpoku contre Genk lors de la deuxième journée, mais l’équipe a semblé affûtée et estime avoir gagné aux points face au surprenant leader du championnat.

Devant les journalistes, Mpoku parle de  » groupe retrouvé « , et pointe du doigt  » certains qui n’avaient plus la tête au Standard  » lors du défunt mois d’août. Mais la presse se disperse, attirée par les bruits de pétards qui retentissent à l’extérieur. Le retour des supporters carolos vers leurs cars provoque l’habituel combat de coqs entre les deux camps, à coups de fumigènes, de chants provocateurs et de projectiles divers.

Les forces de l’ordre repoussent à l’autopompe des Rouches un peu trop ébouillantés, et les renvoient vers le terril le temps que la colonie zébrée quitte le stade. L’atmosphère semble pesante, mais le sourire d’une steward en voyant les cars s’éloigner relativise la situation :  » Ça va, ça a été mieux que l’année passée, hein. C’était plus rapide.  »

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