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Manu Jous

Au Mondial, il commentera les matches des Diables pour la radio. Mais il sera accompagné d’un nouvel acolyte.

Vous aviez l’habitude de travailler en duo avec Thierry Luthers. Cette fois, il va être employé par la télé. Comment cela va-t-il se passer ?

Eby Brouzakis sera mon partenaire. Nous serons à proximité des camps d’entraînement des Diables et nous les suivrons quotidiennement. Les jours de match, nous serons au stade pour commenter. Bref, on sait quand on part, pas quand on revient. A partir des 8e de finale, Pascal Scimè nous rejoindra en électron libre. Il sera basé à Moscou et s’occupera de reportages magazine. Nous créerons aussi davantage de sujets pour le web car l’équipe de la RTBF sera moins fournie qu’il y a deux ans. En télé, il n’y aura qu’un seul journaliste, Vincent Langendries, pour suivre les Diables et il n’y aura pas d’envoyé spécial pour le site sport.

Comment voyez-vous cette nouvelle collaboration ?

Je dis toujours à Thierry qu’il m’a plaqué après autant d’années en commun ! (il rit) Ce n’est que partie remise puisqu’il reviendra après le Mondial. Ce qui est bizarre, c’est que nous ne serons pas en duo alors que c’est le tournoi où les Diables ont le plus de chances de produire un résultat. Mais j’ai déjà commenté beaucoup de matches avec Eby. Ce n’est pas comme si on allait se découvrir ! Je suis aussi très pote avec lui hors antenne. Thierry et lui ont chacun leur style et je me réjouis de travailler avec l’un et l’autre.

Pas mal de journalistes radio travaillent ou ont travaillé pour la télé (Luthers, Brouzakis, Pascal Scimè, …). Vous seriez tenté ?

Il y a de moins en moins de frontières entre les médias. Les journalistes sont amenés à réaliser des reportages ou des interviews pour la télé. Le journal des sports du matin est aussi diffusé en télé. J’ai déjà participé ponctuellement à des émissions. La télé est un média qui m’amuse mais il faut d’abord que le projet m’intéresse.

Le Brésil, c’était le soleil et le pays du foot. La France, c’était la proximité géographique et linguistique. Qu’est-ce que la Russie vous inspire ?

Je suis super excité car c’est un pays que j’adore pour son cinéma, son hymne national, son territoire, … Cela fait toujours rire les gens. Quand un club belge va affronter une équipe russe, mes collègues se disent :  » Manu va être content !  » Je me suis déjà rendu à plusieurs reprises à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Je rêve de prendre le Transsibérien entre Moscou et Vladivostok. J’essaie d’apprendre les rudiments de la langue. Le russe est superbe mais très compliqué. Je suis même déçu qu’on ne joue pas dans les parties plus éloignées.

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