Les Lions Indomptables sont sous pression

Le Cameroun de Hugo Broos affronte le Nigeria pour une place en Coupe du monde.

En phase de qualification pour la Coupe du monde 2018, le Nigeria occupe actuellement la tête du groupe B de la zone Afrique, avec quatre points d’avance sur le Cameroun. Les deux pays voisins s’affrontent le 31 août à Uyo et quatre jours plus tard à Yaoundé. Par la suite, il ne leur restera plus que deux matches à disputer. Le Cameroun accueillera l’Algérie et se déplacera en Zambie. Seul le vainqueur du groupe est qualifié. Les Lions Indomptables de Hugo Broos ont donc tout intérêt à prendre six points sur six, ce qui leur permettrait de prendre la tête et d’avoir leur sort entre leurs mains.  » Pour le Cameroun, la Coupe du monde est un must « , dit Sven Vandenbroeck, l’adjoint de Broos.  » Ces deux matches seront donc très tendus.  » Le Cameroun a beaucoup progressé depuis son dernier match de qualification pour la Coupe du monde, en novembre.  » Nous avons transformé l’équipe « , dit Vandenbroeck.  » Elle était vieillissante et statique, nous en avons fait un ensemble jeune et dynamique. Les jeunes ont pris beaucoup d’expérience à la Coupe d’Afrique et à la Coupe des Confédérations et la victoire finale à la CAN leur a donné confiance. À chaque fois que nous nous retrouvons, ils sont boostés. Nous progressons également sur le plan tactique.  » La Coupe des Confédérations a joué un rôle important à ce niveau, même si les Lions Indomptables y ont été confrontés à leurs limites.  » Sur le continent africain, les matchs se résument avant tout à des combats physiques. En Russie, face à l’Allemagne et au Chili, c’était beaucoup plus tactique. Nous y avons appris qu’il existe une grande différence entre le véritable top et le reste du monde. Je veux surtout parler de la vitesse d’exécution, de recherche des espaces et d’explosivité. Ce sont des choses que l’on peut travailler dès le plus jeune âge mais auxquelles les formateurs du Cameroun n’accordent pas beaucoup d’importance, notamment parce qu’ils manquent d’infrastructures. Ce qui est positif, c’est que nous avons toujours été meilleurs en deuxième mi-temps qu’en première.  »

Christian Vandenabeele

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