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LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

Les téléphones des agents de joueurs recommencent à chauffer, les joueurs en manque de temps de jeu et les clubs en difficulté s’activent : le mercato d’hiver est arrivé.

Mercato. Le mot est sur toutes les lèvres. Depuis les douze coups de minuit de la Saint-Sylvestre, il bat son plein et chaque jours plusieurs transactions sont annoncées. Jadis, séance de rattrapage de la session d’été à mi-championnat, le marché des transferts hivernal a pris de plus en plus d’importance avec l’instauration des play-offs en Pro League. Et pour cause, cette année, à son ouverture, 21 journées de phase régulière avaient déjà été disputées : le sprint final est d’ores et déjà amorcé. Coup d’oeil dans le rétro et décryptage des tendances du mercato d’hiver.

Un mercato n’est pas l’autre

Depuis l’instauration des play-offs lors de la saison 2009-2010, 455 transferts entrants* ont été enregistrés par les 22 clubs différents qui ont fréquenté l’élite durant cette période. Cela représente une moyenne de 57 transactions par mercato. Mais une année n’est pas l’autre : si, à l’hiver 2010, seuls 38 transferts avaient été actés, le pic a été atteint en 2016 avec 76 nouveaux venus, soit exactement le double. La saison dernière, ils étaient 65 à avoir découvert un nouveau vestiaire à la reprise. Si les chiffres varient d’une saison à l’autre, la tendance est tout de même à la hausse.

Des politiques différentes

Un club de D1A accueille en moyenne 3,55 nouveaux joueurs par hiver. Pris individuellement, la plupart des cercles de l’élite tournent autour de ce chiffre mais certains se montrent plus gourmands. Ainsi, sans surprise, le Standard a transféré 41 joueurs en 8 mercato soit une moyenne de 5,12/an (Gand suit de près avec 40 acquisitions sur la même période). Si les Liégeois, en tête du classement à l’époque, n’avaient pas attiré le moindre nouveau à l’hiver 2014, pas moins de 20 joueurs sont venus garnir leurs rangs sur les deux derniers marchés hivernaux. L’Oscar du plus gros acheteur revient toutefois à Charleroi qui, en 2011, a transféré 13 nouveaux éléments. Ce qui n’a pas empêché les Zèbres de finir bons derniers et d’être relégués… À l’inverse, Courtrai n’achète en moyenne qu’1,5 joueur par période de transfert hivernale et n’a jamais dépassé 4 joueurs entrants/ mercato. Genk (2,5), Lokeren (2,62) ou encore le Club Bruges (2,75) ne font généralement pas non plus dans la quantité. Anderlecht (3,25) se situe légèrement en dessous de la moyenne.

L’Oscar du plus gros acheteur revient à Charleroi qui, en 2011, a transféré 13 nouveaux éléments.

Énormément d’étrangers

Les clubs belges misent fort peu sur le talent local à l’heure de faire leurs emplettes hivernales : 71 % des joueurs acquis sont étrangers. Plus les années passent, plus ce chiffre augmente : en 2017, 80 % des nouveaux n’étaient pas belges. Saint-Trond (40 % d’étrangers) est l’équipe qui a acheté le plus de compatriotes devant Waasland Beveren (47%), OHL (50%), le Cercle (52%) et Malines (62%). De l’autre côté du tableau, Derrick Tshimanga et AnthonyVanden Borre sont les deux seuls Belges à avoir été incorporés au noyau de Genk (90 % de transferts étrangers) lors des 8 derniers mercatos hivernaux ! Lokeren (86%), Anderlecht (85%), Zulte (84%), le Club Bruges (82%) ou encore le Standard (78%) préfèrent également largement les talents venus d’ailleurs.

Achats panique ?

Si, quelle que soit la situation du club, renforcer un secteur déficient ou parer une blessure de longue durée peut toujours être intéressant, les équipes qui ne répondent pas aux attentes sont généralement celles qui transfèrent le plus grand nombre de joueurs. Deux grandes catégories de gros acheteurs se dégagent donc : les équipes menacées par la relégation et les  » gros  » clubs qui espèrent encore décrocher une place en PO1 ou ne pas se faire distancer dans la course pour le titre. Les dirigeants sont toujours plus prompts à délier les cordons de la bourse quand la situation sportive est critique. Encore faut-il avoir les fonds nécessaires. En 2014, Mons, bon dernier, n’avait engagé que deux joueurs gratuitement : Pär Ericsson et Zola Matumona. Inversement, champion en titre et en tête du classement, Gand a tout de même investi de quoi attirer 7 nouveaux éléments lors de l’hiver 2016 (pour la plupart des échecs : Boussoufa, Deaux, Wikheim, voir tableau flop).

L’excès nuit

Si la tentation de chambouler une partie de l’effectif semble grande en cas de résultats décevants, intégrer de nombreux nouveaux n’est pas un exercice facile. Lors des 8 derniers marchés d’hiver, à 21 reprises une équipe à incorporé 6 nouveaux joueurs ou plus à son noyau. Seul le Lierse, (7 arrivées) en 2011, est passé d’une position de relégable avant le mercato à une position de maintien en fin de phase régulière tandis que l’an dernier, les sept nouveaux de Gand, parmi lesquels Kubo, Kalinic, Kalu ou Gigot, ont permis aux Buffalos de passer de la 7e à la 4e place, qualificative pour les play-offs. Hormis ces deux exemples, les clubs ayant beaucoup transféré n’ont jamais nettement amélioré leur situation. Les 11 et 9 arrivées du Standard ces deux derniers hivers ne lui ont pas permis d’accrocher une place en PO1 et ni Roulers (6 nouveaux, 2010) ni Charleroi (13, 2011) ni le Beerschot ((8, 2013) ni le Lierse (6, 2015) ne sont parvenus à éviter la relégation en D2.

Pour moins d’argent

Si le nombre de transactions hivernales, on l’a vu, va en augmentant, les clubs belges ne dépensent néanmoins pas autant d’argent que lors du mercato estival et les transferts onéreux restent l’apanage de l’été. Ainsi, si Yuya Kubo et les 3,5 millions d’euros mis sur la table par Gand en janvier 2016 représentent la plus grosse somme dépensée en hiver par une équipe de D1A, le Japonais figure à peine dans le top 20 des transferts-records effectués par les clubs belges. Seules 7 transactions hivernales ont dépassé les 2 millions et demi d’euros sur les 8 dernières saisons (Kubo, De Bock, Van Damme, Trebel, Kalinic, Castillo et Bakenga).

* Nous prenons ici en compte les transferts payants ou gratuits ainsi que les prêts mais pas les retours de prêt ou les passages dans le noyau A de jeunes du cru.

Le lecteur averti aura remarqué qu’il n’y a pas de trace de l’Antwerp dans ce top/flop. A raison, dans la mesure où le club anversois n’a pas vécu de mercato d’hiver en tant que club de D1A depuis l’instauration des play-offs.

Milos Kosanovic
Milos Kosanovic© BELGAIMAGE

Malines

TOP

Milos Kosanovic (2014)

Une excellente technique de frappe, une mentalité de pro, calme avec le ballon, un bon jeu de tête et un positionnement juste. Et plus de 2 millions de bénéfice à la revente.

Edin Cocalic (2015)

Débarqué pour rien d’Israël, on n’en attendait pas grand-chose mais il s’est érigé en titulaire indiscutable et a gagné sa place en équipe nationale bosnienne.

Mats Rits (2013)

Un immense talent qui a beaucoup appris de son passage manqué à l’Ajax. Il s’est relancé à Malines dont il est devenu le véritable leader.

LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

FLOP

Dino Skvorc (2012)

Sans club après son passage au Dinamo Zagreb, Malines a consenti un effort financier pour l’engager. Sans succès : il n’a pas joué le moindre match et est parti 3 mois après son arrivée.

Lamisha Musonda (2014)

Hormis son statut de  » frère de « , il n’a pas laissé une trace indélébile. Deux petits matches suivis d’un départ à l’Olympiacos où il est retombé dans l’anonymat.

Nassim Ben Khalifa (2016)

L’avant tuniso-suisse devait devenir le remplaçant de Sofiane Hanni. Prêté par Eskisehirspor, il espérait relancer sa carrière. Mission échouée.

Dino Arslanagic
Dino Arslanagic© BELGAIMAGE

Mouscron

TOP

Dino Arslanagic (2017)

Quand il a signé au Canonnier, l’équipe avait 12 points sur 63. En fin de saison, les Hurlus étaient sauvés et Arslanagic avait pratiquement 100 % de temps de jeu.

Ronny Rodelin (2015)

Arrivé avec une belle expérience de la Ligue 1, Rodelin était prêté par le LOSC. L’attaquant n’a pas énormément marqué mais son apport mental a été apprécié.

Nathan Kabasele (2017)

Le neveu de Dieumerci Mbokani n’avait pas d’avenir à Anderlecht. Prêté à Mouscron, il y laissera un souvenir positif, même si ses statistiques (3 buts et 1 assist en 15 apparitions) laissent à désirer.

LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

FLOP

Elimane Coulibaly (2016)

Il a changé de club avec l’étiquette d’un vrai buteur (41 goals avec Gand, 30 avec Courtrai). Mais il avait 35 ans et était visiblement cuit : un seul but pour les Hurlus.

Valentin Viola (2016)

Ancien du Sporting de Lisbonne, il est arrivé en prêt de l’Apollon Limassol. Il a régulièrement joué en phase régulière mais n’a pas apporté ce qu’on attendait d’un grand espoir argentin.

Jean-Charles Castelletto (2016)

Propriété de Bruges, il n’y jouait pas et a atterri en prêt au Canonnier. Il a enchaîné les matches, sobrement. Traduisez : sans grand éclat.

Sébastien Siani
Sébastien Siani© BELGAIMAGE

Ostende

TOP

Sébastien Siani (2013)

En janvier 2013, il débarque gratuitement sur la Côte depuis le RWDM Brussels. Depuis lors, le Camerounais est devenu le capitaine et la plaque-tournante du KVO.

Knowledge Musona (2015)

Indésirable à Hoffenheim, l’international zimbabwéen s’est rapidement refait une santé chez les Ostendais pour lesquels il a déjà scoré une bonne trentaine de fois.

Antonio Milic (2015)

International croate U21 lors de son arrivée il y a trois ans, il est une valeur ajoutée indéniable dans l’axe défensif et a déjà bien rendu service à l’arrière gauche.

LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

FLOP

Nicklas Pedersen (2016)

Arrivé de Gand avec un salaire conséquent, il n’a pas inscrit le moindre goal en une saison et demie.

Adam Vass (2013)

Un transfert d’automne (octobre) de Marc Coucke contre l’avis du coach Fred Vanderbiest. Le Hongrois a surtout impressionné par ses tatouages et a quitté le navire dès l’hiver.

Fede Vico (2014)

À l’image de Sébastien Locigno ou de Godwin Saviour, l’Espagnol peut être rangé dans la catégorie des jeunes talents prometteurs qui n’ont pas confirmé.

Pieter Gerkens
Pieter Gerkens© BELGAIMAGE

Saint-Trond

TOP

Pieter Gerkens (2016)

Arrivé du voisin genkois dans les derniers jours de janvier 2016, Gerkens a cartonné la saison dernière (14 buts) avant d’être vendu pour environ 1,5 million à Anderlecht.

Brandon Mechele (2017)

Prêté par Bruges, Mechele a remis sa carrière sur le bon chemin au Stayen. Les Trudonnaires souhaitaient l’acquérir définitivement mais Leko ne l’a pas vu de cet oeil.

Alexis de Sart (2016)

D’abord remplaçant durant un an et demi, le cadet des frérots a véritablement explosé cette saison au point de gagner sa place chez les Espoirs de Johan Walem.

LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

FLOP

Manasseh Ishiaku (2011)

Prêté par le FC Cologne, il a fait plus impression avec son bolide hors de prix que sur le terrain. 5 bouts de match et puis s’en va.

Allan Rodrigues (2016)

Brésilien prometteur, il a débarqué dans le Limbourg, faute de permis de travail, pour évoluer en Angleterre, à Liverpool. Il n’a jamais répondu aux attentes et joue désormais à Chypre.

Thomas Chatelle (2012)

Arrivé avec Giuseppe Rossini et Dolly Menga pour résoudre les problèmes offensifs trudonnaires, il n’a pu offrir qu’un assist en 9 matches. Mission échouée.

Jelle Van Damme
Jelle Van Damme© BELGAIMAGE

Standard

TOP

Jelle Van Damme (2011)

Acheté à Wolverhampton (entre 3 et 3,5 millions), il est devenu un meuble, un guide, un repère. Une histoire d’amour de cinq ans et plus de 200 rencontres avec le Standard.

Junior Edmilson (2016)

Saint-Trond l’a vendu au Standard pour un montant raisonnable. Aujourd’hui, il vaut x fois plus et dès qu’il n’est pas sur le terrain, on voit une sérieuse différence.

Imoh Ezekiel (2012)

Il a utilisé ses premiers mois pour s’acclimater, puis en 2012-2013, il a explosé (16 buts). Il a encore été brillant la saison suivante puis tout est parti en sucette avec son choix de partir au Qatar.

LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

FLOP

Victor Valdés (2016)

Quand il a signé, tout le monde dans la direction aurait voulu qu’on lui attribue l’arrivée de ce grand nom du foot mondial. Finalement, on n’a pas vu grand-chose, à part quelques boulettes, dont certaines fatales sur la route des PO1.

Koen Daerden (2010)

Malgré son flop à Bruges, le Standard lui a offert un contrat de3,5 ans, persuadé de pouvoir le relancer. Il n’y est jamais parvenu et a fini dans le noyau C.

Jonathan Legear (2015)

Le Standard a pris un risque en rapatriant ce joueur habitué aux blessures. Sans surprise, il a très peu joué.

Siebe Schrijvers
Siebe Schrijvers© BELGAIMAGE

Waasland-Beveren

TOP

Siebe Schrijvers (2016)

Prêté par Genk pour acquérir du temps de jeu, le deal a parfaitement fonctionné. En un an, il a joué 36 matches pour 9 buts et 9 assists.

Steeven Langil (2017)

De retour à Beveren après un transfert en Pologne, il n’a pas été aussi bon que lors de son premier passage mais il a réussi la mission qui lui avait été confiée : le maintien.

Stijn De Smet (2013)

Sur une voie de garage à Gand, Glen De Boeck l’a convaincu de venir tenter une opération sauvetage au Freethiel. Avec succès (4 buts en 13 matches à l’issue des PO2).

LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

FLOP

Reuben Gabriel (2014)

Chaque club a son Nigérian et c’est souvent un succès. Pas à Beveren ou Gabriel, 12 fois international, ne s’est jamais imposé. Il joue maintenant en Finlande.

Leandro Rodríguez (2017)

Quand vous appartenez à Everton, vous devez normalement pouvoir apporter quelque chose à Waasland. Ça n’a jamais été le cas de l’attaquant uruguayen qui n’a pas joué une minute.

Mohammed Aoulad (2013)

Polyvalent aux avant-postes, le Belgo-Marocain prêté par Anderlecht n’a jamais su démontrer son talent à Beveren où il n’a joué que… 8 minutes.

Soualiho Meïté
Soualiho Meïté© BELGAIMAGE

Zulte Waregem

TOP

Soualiho Meïté (2016)

Après des débuts difficiles, il est devenu l’un des hits de la saison 2016/2017. Son transfert à Monaco a rapporté près de 3 millions d’euros à Zulte.

Franck Berrier (2012)

Un an et demi après son départ au Standard, le Français revient en 2012 pour aider Zulte, menacé de relégation. Ses 5 assists seront déterminants.

Mbaye Leye (2012)

Deuxième passage au club pour le Sénégalais après son échec liégeois et deuxième réussite. Après un détour par Lokeren, son troisième passage sera encore plus prolifique.

LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

FLOP

Robert Mühren (2017)

Le symbole du mercato d’hiver manqué de 2017. Un contrat de 4 ans et demi et un départ après quelques bouts de match à peine pour ce  » 9 et demi  » qui ne convenait pas au jeu de Dury.

Marvin Pourié (2014)

Passé par les jeunes de Dortmund et Liverpool, l’attaquant allemand disposait d’un C.V. séduisant mais Dury n’a jamais su apprivoiser ce bad boy trop sûr de lui.

Ghislain Gimbert (2015)

Buteur régulier en Ligue 2 française, Gimbert avait convaincu tous les scouts de Zulte. Mais ses 3 goals en 11 matches n’ont pas suffi à Dury qui l’a laissé partir dès l’été suivant.

Frank Acheampong
Frank Acheampong© BELGAIMAGE

ANDERLECHT

TOP

Frank Acheampong (2013)

Après 6 mois passés avec les Espoirs, il s’est fait une place en A et est devenu le Mister Europe des Mauves et a rapporté bien plus qu’il n’a coûté.

Adrien Trebel (2017)

Transféré du Standard au nez et à la barbe de Gand. Il s’est avéré être le chaînon manquant de l’équipe championne de René Weiler, la saison dernière.

Andy Najar (2013)

Débarqué discrètement des États-Unis, le Hondurien a mis du temps à s’imposer mais a finalement beaucoup apporté à Anderlecht. Dommage ces nombreuses blessures !

LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

FLOP

Rafael Galhardo (2016)

Il devait remplacer Najar, blessé. Après un non-match à Saint-Trond, il a été rangé au placard par Besnik Hasi.

Marko Marin (2015)

Prêté par Chelsea, ce grand espoir du foot allemand pouvait faire valoir un cv impressionnant mais la sauce n’a jamais pris.

Demy de Zeeuw (2013)

Loué à la demande de John Van Den Brom, le Néerlandais n’a jamais laissé entrevoir aux fans mauves le joueur qu’il était quand il a disputé une demi-finale de Mondial avec les Pays-Bas.

Carlos Bacca
Carlos Bacca© BELGAIMAGE

Club Bruges

TOP

Carlos Bacca (2012)

Arrivé contre 2 millions d’euros, il est parti un an et demi plus tard pour cinq fois ce montant avec les titres de meilleur buteur et de Footballeur Pro de l’année dans ses valises.

Maxime Lestienne (2010)

Débarqué gratuitement de Mouscron, il a marqué 39 buts en 4 ans et demi avant de renflouer les caisses brugeoises de 7,5 millions

Stefano Denswil (2015)

L’Ajax ne croyait plus en lui et l’a laissé filer gratuitement. Titulaire incontournable, il a ajouté un titre de champion et une Coupe de Belgique à son palmarès.

LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

FLOP

Nicolás Castillo (2014)

International chilien et vainqueur de la Copa América, ce talentueux attaquant a coûté 3 millions d’euros mais il ne s’est jamais adapté au jeu européen.

Bojan Jorgacevic (2011)

Exceptionnellement transféré en novembre 2011 suite aux blessures des gardiens brugeois, il a perdu sa place suite à un 6-1 à Anderlecht moins d’un an plus tard.

Mushaga Bakenga (2012)

Transféré de Rosenborg pour 2,6 millions, le Norvégien (19 ans à l’époque) a débuté par un but et un assist contre le Beerschot. Et après ? Plus rien à signaler.

Javier Martos
Javier Martos© BELGAIMAGE

CHARLEROI

TOP

Javier Martos (2011)

Débarqué gratuitement en provenance de Bulgarie en janvier 2011, il est devenu incontournable en défense et capitaine du club.

Cristian Benavente (2016)

L’adaptation aux consignes de Felice Mazzù a pris un an et demi mais aujourd’hui, son association avec Rezaei fait trembler toutes les défenses du pays.

Clément Tainmont (2014)

L’homme le plus décisif de l’ère Mazzù. Il a réussi à se faire une place en vue dans l’équipe grâce à son pied gauche

et son sens du but.

LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

FLOP

Paul Taylor (2010)

Prêté par Anderlecht, l’Anglais qui faisait trembler les défenses de P1 est devenu une bonne blague de supporters qui se rappellent les erreurs du bon vieux temps.

Kamel Ghilas (2014)

Arrivé au Mambour avec un C.V. flatteur pour remplacer David Pollet, il n’a finalement pas existé, dans l’ombre de Fauré, et n’a jamais su s’adapter aux normes carolos.

Sotiris Ninis (2016)

L’immense talent grec ne trouve pas de point de chute, et il y a sans doute une raison. Joueur bourré de classe, mais trop égoïste et orgueilleux pour réussir à Charleroi.

Hannes Van Der Bruggen
Hannes Van Der Bruggen© BELGAIMAGE

Courtrai

TOP

Hannes Van Der Bruggen (2017)

Joli coup de Courtrai qui a échangé Birger Verstraete contre un million d’euros plus Van Der Bruggen. L’ex-Gantois est aujourd’hui le capitaine et la plaque-tournante de l’équipe.

Teddy Chevalier (2017)

Revenu gratuitement un an et demi après avoir été vendu en Turquie, il a d’emblée marqué des buts importants et a désormais retrouvé son niveau d’antan.

Jovan Stojanovic (2017)

Décrit comme une sorte de Vanaken, il n’a rien montré la saison dernière avant de se révéler depuis août comme un milieu offensif capable de trouver le chemin des filets.

LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

FLOP

Wouter Vrancken (2010)

Échangé contre Tom Soetaers à l’initiative de Georges Leekens, il a souffert de blessures et a mis un terme à sa carrière 10 mois plus tard.

Stefan Scepovic (2011)

Prêt payant du Club Bruges, l’avant serbe n’a pas su faire mieux à Courtrai que chez les Blauw en Zwart. 5 apparitions et un petit but.

Baptiste Ulens (2013)

Arrivé gratuitement du White Star, cet arrière gauche offensif a paraphé un contrat de 3 ans et demi mais n’a jamais répondu aux attentes.

Akram Afif
Akram Afif© BELGAIMAGE

EUPEN

TOP

Akram Afif (2015)

Débarqué du Qatar pour aider Eupen à se sortir de la D2, il est rapidement devenu l’homme à abattre pour toutes les défenses de l’antichambre de l’élite.

Peter Hackenberg (2016)

Un géant allemand au milieu des formats de poche d’Aspire, c’était le chaînon manquant pour aller chercher la montée en D1. Six mois après son arrivée, Eupen retrouvait l’élite.

Christian Brüls (2017)

Arrivé en pleine lutte pour le maintien, il n’a pas toujours été régulier mais a offert quelques coups de génie salutaires aux Pandas.

LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

FLOP

Jean-Luc Dompé (2017)

Heureusement pour Eupen, Onyekuru n’est pas parti l’hiver dernier. Dompé était censé le remplacer, mais il a fait parler plus souvent de lui en dehors du terrain que sur le pré.

Ibrahim Maaroufi (2011)

Au mois de janvier 2011, les Pandas se mettent en tête de relancer l’ancien talent qui avait tutoyé l’équipe première de l’Inter. Mauvaise idée.

Momo Dahmane (2011)

Albert Cartier, en pleine opération maintien, rappelle de Turquie celui qui l’avait aidé à sauver Mons. Verdict : une dispute avec Vandenbergh, un renvoi dans le noyau B et zéro but marqué.

Moses Simon
Moses Simon© BELGAIMAGE

La Gantoise

TOP

Moses Simon (2015)

Le flanc droit nigérian a apporté sa technique et sa vitesse aux Buffalos et a été partie prenante du titre de 2015. Michel Louwagie a mis sa tête à prix pour 20 millions d’euros.

Matz Sels (2014)

Il n’a coûté que 150.000 euros, a gagné des points, remporté le titre, excellé en Champions League et rapporté une coquette somme lors de son transfert à Newcastle.

Ilombe Petit Pelé Mboyo (2011)

Acheté 800.000 euros, il a ét é revendu 4,5 millions à Genk deux ans et demi plus tard. Le temps de claquer 39 goals en 89 matches et de devenir capitaine.

LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

FLOP

Mbark Boussoufa (2016)

Un joli coup du président Ivan De Witte qui voulait faire un cadeau aux supporters gantois. Mais le Marocain ne convenait pas au schéma tactique de Vanhaezebrouck.

Lucas Deaux (2016)

Milieu défensif expérimenté acquis contre 500.000 euros au FC Nantes, il était supposé combler le manque de rythme de Sven Kums. Il n’y est jamais parvenu.

Gustav Wikheim (2016)

Le flanc gauche a été transféré de Strömsgodset pour la coquette somme de 1,6 million d’euros. Quelques éclairs de classe mais fragile psychologiquement.

Sander Berge
Sander Berge© BELGAIMAGE

GENK

TOP

Sander Berge (2017)

Ndidi s’en va ? Pas de souci. Genk va chercher un géant de 18 ans qui joue avec le métier d’un trentenaire. Une nouvelle grosse plus-value en perspective.

Wilfried Ndidi (2015)

Arrivé au milieu de l’hiver 2015 contre 150.000 euros, il est parti pour cent fois son prix deux ans plus tard, direction la Premier League.

Nikolaos Karelis (2016)

En panne de buteur, Genk frappe fort à l’hiver 2016 en faisant venir Karelis et Samatta. C’est le Grec qui s’adapte le plus vite, en finissant meilleur buteur de l’année civile.

LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

FLOP

Kim Ojo (2013)

Normalement, les Nigérians ont la cote en Belgique. Alors, un Super Eagle qui a brillé en Scandinavie, ça ressemble à un jackpot. 17 matches et un but plus tard, il a bien fallu constater que c’était loin d’être un coup dans le mille.

Sekou Cissé (2014)

Ailier puissant, mais pas franchement adroit, il a marqué quelques buts mais ne s’est jamais vraiment adapté au de Genk.

José Naranjo (2017)

Intenable en D2 espagnole, le joueur est arrivé à Genk après six mois sur le banc du Celta Vigo. Le talent était là, mais la Belgique ne semble pas adaptée aux buteurs ibères.

Ivan Leko
Ivan Leko© BELGAIMAGE

LOKEREN

TOP

van Leko (2010)

Loué avant d’être transféré définitivement, le Croate avait encore de beaux restes à son arrivée à Daknam et était le prolongement de Peter Maes sur le terrain.

Alexander Scholz (2013)

Acquis pour 200.000 euros, il est devenu l’un des meilleurs défenseurs centraux du championnat et a offert la Coupe à Lokeren avant de filer à Sclessin pour 2,5 millions d’euros.

Junior Dutra (2013)

Arrivé gratuitement du Japon, le Brésilien manquait de constance pour devenir un top buteur mais il a su régaler les supporters par intermittence et a rapporté 2 millions d’euros.

LE MERCATO NOUVEAU EST ARRIVÉ

FLOP

Gary Martin (2017)

Un souhait de l’ex-coach Kristinsson qui avait connu l’avant anglais en Islande et en Norvège. Bilan : 14 matches, 0 but.

Walter Fernández Balufo (2013)

Formé à l’Espanyol et au Barça, cet ailier technique a coûté près d’un million. Une erreur de casting : il ne cadrait pas avec le foot physique et tactique de Lokeren.

Jérémy Perbet (2010)

Performant à Tubize, le Français a franchi une étape en signant à Lokeren mais il n’y a jamais trouvé ses marques. Une fois parti, il a recommencé à scorer.

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