Le HSV ne croit plus au maintien

Pour la première fois depuis la mise sur pied de la Bundesliga en 1963, le club hanséatique va probablement quitter l’élite allemande.

Samedi prochain, le Bayern, futur champion d’Allemagne, reçoit le Hamburger SV. Jamais encore le contraste entre ces deux clubs de tradition n’avait été aussi grand. Alors que la palette de stars de Bavière fonce vers son 27e titre, le sixième d’affilée, il semble que le HSV soit bien relégué en deuxième Bundesliga.

C’est un uppercut pour le club, sextuple champion, triple lauréat de la coupe, déclare Uwe Seeler (81 ans), un monument du club avec 507 buts en 587 matches.  » Malheureusement, je ne peux pas lui venir en aide mais on m’a toujours dit que les Hambourgeois ne baissaient jamais les bras.  »

Le HSV a tenté, samedi dernier, de réduire son retard sur le seizième, le FSV Mainz 05, qui comptait sept unités d’avance (24 points), mais même cette place n’offre aucune garantie de maintien puisqu’elle contraint son occupant à disputer deux matches de barrage contre le troisième de deuxième Bundesliga, pour déterminer le maintien ou la montée.

De toute façon, Hambourg est avant-dernier, à égalité de points avec le FC Cologne. Sa récente défaite 1-0 au Werder Brême lui laisse peu d’espoir. L’entraîneur Bernd Hollerbach (48) et le directeur sportif Jens Todt (48) doivent aligner plusieurs victoires de rang s’ils veulent inverser la tendance.

Il semble qu’en interne, le club tienne déjà compte d’une relégation, sans en piper mot, car les supporters, en grogne, ont déjà lancé des fumigènes à Brême, interrompant le match en guise de protestation. Le HSV a déjà été seizième en 2014 et en 2015, puis dixième, après une injection de 38 millions d’euros par un entrepreneur sympathisant, Klaus-Michael Kühne, et 14e l’année passée.

Ni Heribert Bruchhagen, le CEO, ni le président Bernd Hoffmann n’ont de prise sur le chaos qui règne au sein du fier club hanséatique. Celui-ci est divisé, l’équipe est crispée et la discipline semble s’être envolée, comme en témoigne la conduite sous influence du jeune Suisse Vasilije Janjicic (19 ans).

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