Le fantôme de Panini

Un joueur figurait dans deux albums Panini de la Coupe du Monde et un de l’EURO mais n’a jamais été repris dans la sélection définitive.

Panini fabrique et vend des albums depuis le Mondial 1970 du Mexique. La société italienne est devenue un acteur important du marché footballistique et écoule des millions d’albums. Mais comme elle sort ses albums quelques semaines avant le début des tournois, elle n’est pas toujours certaine de proposer la sélection définitive. Elle ne tient pas compte non plus des blessures tardives ni des suspensions. Du coup, des joueurs apparaissant sur ses listes ne disputent finalement pas le tournoi. C’est arrivé à 685 des 4.895 footballeurs repris dans les albums de 1970 à 2014, a calculé le magazine footballistique britannique The Blizzard. C’est une marge d’erreur de 14 %.

On trouve parfois de grands noms parmi les  » victimes  » : Gianfranco Zola (Italie) en 1998, Steven Gerrard (Angleterre) en 2002 et Ronaldinho (Brésil) en 2010. Mais un joueur a eu vraiment beaucoup de malchance. Christoffer Andersson est un nobody pour le grand public mais il est connu en Suède. Il a fait partie de l’équipe nationale de 2000 à 2006.  » Je n’étais jamais blessé et je pouvais jouer à n’importe quelle position, pour ainsi dire « , explique celui qui, âgé de 39 ans, est maintenant entraîneur-adjoint. Il a disputé plus de 300 matches en division un suédoise et a participé à la Ligue des Champions comme à la Coupe UEFA avec Helsingborg. Il a disputé sept des dix matches de qualification pour le Mondial 2002.

 » J’avais même enregistré la chanson de la Suède « , confie-t-il au Blizzard. Il n’a finalement pas pu se rendre au Japon et en Corée du sud. Il a vécu un scénario similaire à l’EURO 2004 au Portugal et au Mondial allemand 2006.  » J’aurais aimé participer à une Coupe du Monde. Si mes petits-enfants mettent un jour la main sur ces albums, je mentirai « , rigole-t-il.  » Non. Il y a mieux, je leur raconterai cette histoire : on est venu m’interroger parce que j’ai loupé deux Mondiaux. C’est tout aussi gag.  »

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