© PG/RTBF

La Tribune prend un coup de jeunes

L’équipe sport de la RTBF cherchait un chroniqueur ado. Elle en a dégoté trois !

Si vous avez suivi La Tribune ces dernières semaines, vous n’avez pas pu les manquer. A tour de rôle, Guillaume Beeckman, Victoria Slos et Pierre-Loup Deborsu ont, dans leur style, donné une touche de fraîcheur aux débats du lundi soir. Guillaume a, entre autres, évoqué l’eSport en Belgique, alors que Victoria a choisi la carte de l’humour (parodies des Diables sur les réseaux sociaux, etc.). Pierre-Loup, lui, s’est intéressé à une promesse de notre football via la création d’un reportage.

 » Nous avons reçu une soixantaine de vidéos « , précise Benjamin Deceuninck.  » Nous avons retenu six ou sept candidats qui sont venus en casting. Guillaume et Victoria étaient les plus à l’aise en public.  » Du côté de Pierre-Loup, c’est le concept du reportage qui a plu. On peut dire qu’il l’a dans le sang puisque son père n’est autre que Frédéric Deborsu, journaliste à la RTBF.

 » Nous ne savions pas que c’était son fils. Il méritait sa place : il a créé le sujet en toute indépendance et son projet sortait du lot. Il va continuer à exploiter ce concept, en allant à la rencontre de jeunes joueurs inconnus mais doués.  » Le pari était risqué mais la première en plateau des deux autres s’est assez bien passée.

 » Guillaume était à l’aise et souriant, ce qui est important quand on passe à la télé. Il a pris possession du plateau et il s’est senti comme un poisson dans l’eau. Victoria était bien préparée, même si son intervention ressemblait un peu à une présentation de dissertation. C’est cet aspect qu’elle doit améliorer. L’important, c’est d’aimer ce qu’ils font : s’ils prennent du plaisir, ils en donneront au public.  »

Les trois recrues vont désormais alterner leur venue, tout en bénéficiant des conseils de l’équipe.  » Guillaume est très branché jeux vidéo mais toutes ses interventions ne concerneront pas ce sujet. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils ont chacun leurs centres d’intérêt. Il y a pas mal de matières à exploiter via les réseaux sociaux, de vidéos qui circulent sur le web et on va leur donner un coup de main pour qu’ils développent leurs idées. C’est un travail avec des bases journalistiques : les lâcher seuls dans la nature ne serait pas bénéfique.  »

PAR SIMON BARZYCZAK

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire