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La calculette de la lanterne rouge

À Malines, seuls les supporters sont encore dignes de la D1A.

Après le revers 2-0 à Saint-Trond, Aleksandar Jankovic a été négatif, pour la première fois de sa carrière. Le gentleman, qui n’est pas habitué à la lutte pour le maintien, a fait état de la mauvaise mentalité des joueurs. Yannick Ferrera avait pris huit points sur 33, le Serbe dix sur 30. C’est lui qui a fait les frais de cette défaite.

Le repreneur Olivier Somers a présenté son projet à divers candidats à sa succession : une nouvelle tribune, la rénovation des installations d’entraînement et un directeur technique dès la saison prochaine. Jeudi dernier, il a fait ses comptes, partant du principe que Malines gagnerait ses quatre matches à domicile, contre Mouscron, Eupen, Charleroi et Waasland Beveren, histoire d’assurer le maintien car en déplacement, ce sera difficile, avec des duels à Anderlecht, à Gand et au Standard.

Hugo Broos, l’un des sollicités, a trouvé tout ça très bien, en théorie, mais a relevé trop de problèmes. D’après lui, le noyau recèle trop peu de talent, n’a pas de leader ni de joueur qui apporte une plus-value réelle. Il a conseillé au club, en vain, de contacter Jacky Mathijssen mais il peut comprendre que Malines ait jeté son dévolu sur un pompier attitré, Dennis van Wijk.

Dans une situation aussi désespérée, le Néerlandais, flanqué d’un autre caractère bien trempé, Frederik Vanderbiest, est capable de rendre du feu à l’équipe. Et les supporters, qui continuent à encourager leurs joueurs au lieu de les huer, en réclament. Car ils sont les seuls à encore être dignes de la D1A, pour le moment.

Van Wijk a du pain sur la planche : il doit souder l’équipe et développer un jeu vertical au lieu du football académique de ses prédécesseurs. L’attaque est stérile depuis 590 minutes. Avec 21 buts en 24 matches, Malines possède la plus mauvaise division offensive de D1. En plus, les transferts hivernaux ( Mera, Tainmont, Beciraj, Verdier, Camus, Sylla) manquent de rythme et ne sont pas encore rentables.  » Nous sommes très préoccupés « , a reconnu le président Johan Timmermans.

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