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Kevin Paepen

Il couvre son premier Tour pour la RTBF. Comme les étapes sont diffusées en intégralité, il a la chance d’en commenter trois (avec Gérard Bulens) pour laisser souffler Laurent Bruwier et Cyril Saugrain.

Comment se glisse-t-on dans la roue de Rodrigo Beenkens et Laurent Bruwier ?

C’est une super expérience. Jusque-là, je connaissais le Tour juste par images. Je savais à l’avance sur quelles étapes je travaillerais et j’ai pu préparer mon sujet. C’est important car il y a six heures d’antenne à gérer. J’avais déjà commenté du cyclisme mais jamais des courses aussi longues Avec la diffusion des intégrales, cela peut parfois sembler long pour les coureurs, les journalistes et le public. Il est crucial de trouver des sujets intéressants pour animer le téléspectateur.

Quels ont été les retours ?

J’ai reçu quelques messages après mon premier commentaire tels que :  » La prochaine fois, prévenez-nous, on vous apportera du café pour tenir le coup « . Cela m’a fait sourire. Je suis heureux d’être assisté par Gérard Bulens, que je connais depuis longtemps et qui brille par ses connaissances.

Vous avez demandé des conseils à Rodrigo Beenkens et à Laurent Bruwier ?

Pas à Rodrigo car il était focalisé sur le foot. J’ai un peu discuté avec Laurent de l’aspect  » grand public  » (le patrimoine, le côté pittoresque, …). Il m’a donné quelques conseils. On travaille ensemble depuis quelques années. La première arrivée de course que j’ai couverte, c’était Milan-Sanremo en 2006. J’avais remplacé Benjamin Deceuninck et c’est Laurent qui avait soufflé mon nom. J’en garde un excellent souvenir, avec la victoire de Pozzato. J’ai compris à cet instant pourquoi l’Italie est un pays fou de vélo. L’endroit grouillait de monde, il y avait des photographes partout…

Sur quoi travaillez-vous les autres jours de course ?

J’alimente le compte Instagram, qui a été créé avant le Mondial et qui a beaucoup de succès, ainsi que le site web. J’interviens lors du direct télé pour la revue de presse et pour les débats sur les réseaux sociaux. Avec les autres journalistes, on créé aussi une séquence matinale pour Vivacité. J’ai un rôle à la Rémy Bricka ! (il rit)

Comment cela se passe après le titre mondial de la France ?

Le jour de la demi-finale contre la France, Laurent et Cyril ont commenté avec un maillot de leur pays respectif. Après la course, la difficulté a été de trouver un endroit pour assister au match. Sur le Tour, il y a beaucoup de routes à parcourir, c’est difficile de se garer, etc. J’ai pu voir la rencontre avec l’équipe radio. Le lendemain, on a été discret. J’espère qu’on ne souffrira pas trop d’ici la fin du Tour !

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