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JARI-MATTI LATVALA

Nationalité : Finlandais

Date de naissance : 3 avril 1985 (32)

Team : Toyota Gazoo Racing

Voiture : Toyota Yaris

Co-pilote : Mikka Anttila (FIN))

La saison dernière : 4e

Nombre de rallyes (victoires) : 182 (17)

Jari-Matti Latvalla est bien parti pour devenir le Raymond Poulidor du Championnat du monde des rallyes : trois fois deuxième (2010, 2014, 2015), il est, avec 17 succès, le pilote le plus victorieux qui ne soit jamais devenu champion du monde. Le Finlandais est resté fidèle à Mikka Antilla, son co-pilote depuis… 2003 – un an après ses débuts en championnat du monde, à l’âge de 17 ans – qui se dévoue tellement pour Latvalla qu’il a même raté la naissance de son deuxième enfant en 2011.

Le Finlandais est un talent naturel qui avait tout pour suivre les traces de Juha Kankkunen, Tommi Mäkinen, Marcus Grönholm, Markku Alén, Ari Vatanen, Hannu Mikkola et Timo Salonen, les sept Champions du monde de son pays.  » Nous, les Finlandais, nous sommes fous de tout ce qui touche aux voitures. Seul le hockey sur glace est plus populaire.  »

JARI-MATTI LATVALA
JARI-MATTI LATVALA© BELGAIMAGE

Lui aussi a attrapé le virus du sport automobile dès le berceau. Jari, son père qui fut champion de Finlande de rallye dans les années 90, lui a offert une Ford Escort à 9 ans. Un an plus tard, il roulait sur les lacs gelés autour de Töysä, la région où il a grandi. Il impressionnait par sa vitesse, mais n’a obtenu un contrat qu’en 2007 – six ans après ses débuts – chez le team d’usine de Ford. Le Finlandais ne l’a jamais oublié et est resté fidèle à ses Ford Focus et Fiesta jusqu’en 2012, en battant un record au rallye de Suède en 2008 : à 22 ans et 313 jours, il est devenu le plus jeune vainqueur d’une manche du Championnat du monde.

Très rapide, mais trop impétueux : c’est le fil rouge de la carrière de Latvalla, qui a fait une chute de 150 mètres dans un ravin avec sa voiture mais est ressorti indemne, par miracle. Le Finlandais a disputé sa meilleure saison sous les couleurs de Volkswagen Motorsport, où il a terminé deux fois deuxième et une fois troisième dans l’ombre du Champion du monde, Ogier. Lorsque le team s’est retiré en 2016, Mäkinnen est parvenu à l’attirer chez Toyota Gazoo Racing.  » Il doit oser rouler plus libéré. Il réfléchit trop « , a analysé son compatriote Mäkinnen au terme de sa première saison au volant de la Yaris.

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