Deux ex-clubs de Trebel ont disparu de la scène

Les deux clubs de Dreux où Adrien Trebel a joué ont tout à fait disparu de la carte du football. Le CO Vernouillet, un club omnisports, n’a plus de section football et, par manque de moyens, Dreux Atlas a mis la clef sous le paillasson il y a une dizaine d’années. Depuis un bout de temps, c’est l’AS Tout Horizon Dreux qui joue au Stade Maria Montessori, où le temps s’est arrêté : l’entrée du petit stade et des vestiaires est exactement la même qu’à l’époque où Trebel y jouait. Même le bac où les joueurs nettoyaient leurs chaussures n’a pas changé. On y a juste ajouté un panneau :  » Prière de ne pas secouer ses chaussures contre le mur.  » Il n’y a toujours pas de buvette.

 » Dreux Atlas aurait facilement pu survivre avec un budget de cinq à dix mille euros « , prétend Mounir Chakkar.  » En soi, ce n’est pas beaucoup mais quand on n’a pas de recettes fixes, on n’y arrive pas. On peut difficilement demander à des enfants des quartiers dont les parents ne travaillent pas de payer des centaines d’euros de cotisation. Le club n’a pas pu assurer ses frais de fonctionnement, les déplacements, les équipements et le matériel. On n’avait pas suffisamment de bénévoles pour le faire tourner. Ça peut paraître ridicule mais les amendes pour cartes jaunes et autres sanctions financières infligées à l’équipe première ont également entamé le budget de façon conséquente.  »

En principe, Dreux Atlas aurait dû encaisser un beau chèque lorsque Trebel a signé son premier contrat pro à Nantes et lorsqu’il a été transféré au Standard en 2014. Chartres est passé à la caisse mais Dreux Atlas n’existait déjà plus.  » Un petit club comme Dreux Atlas dépend de la bonne volonté d’ex-joueurs qui ont réussi « , dit Chakkar.  » Il faut espérer qu’ils soient prêts à aider le club. « 

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