Dans les secrets de fabrication du Panini Mondial

L’album sur la Russie 2018 sort ce 21 mars. Il aura fallu deux ans pour le créer, avec de nombreux écueils à surmonter (achat des droits à la FIFA, complexité des droits d’images des footballeurs, erreurs de distribution entre pays, …)

A moins de 100 jours de la Coupe du Monde, l’intérêt médiatique autour de l’événement va devenir croissant. Une étape sera franchie la semaine prochaine avec la parution du nouvel album Panini. Un objet qui deviendra collector pour certains et dont l’élaboration repose sur une succession d’étapes.

 » Tout débute par les discussions avec la FIFA pour détenir les droits de création « , explique Thierry de Latre du Bosqueau, directeur de Panini Belgique.  » Nous devons être les premiers à les acheter dans un contexte où tout augmente.  » Par après, l’entreprise passe à la constitution des noyaux. Une étape qui suscite régulièrement des discussions puisque l’album est mis en vente avant le choix définitif des sélectionneurs.

 » Chaque championnat est suivi par des spécialistes, qui déterminent les footballeurs repris. Il faut alors obtenir des photos des joueurs et du staff, avec les bons équipements.  » Et c’est là que la situation se complique.  » Chaque filiale de Panini essaie d’aider la maison-mère. En Belgique, nous entretenons de bons contacts avec la Fédération, qui nous aide dans cette mission. Nous avons déjà reçu des compliments de la part de Panini Italie pour la fluidité et la qualité de nos communications. Dans d’autres pays, c’est parfois plus compliqué. Il peut n’y avoir qu’un seul interlocuteur de disponible ou bien on ne sait pas qui détient les droits d’images : le joueur, son agent, un entraîneur, etc.  »

L’album voit ensuite le jour en Italie, avec des déclinaisons différentes puisqu’il s’adresse à plus d’une centaine de nations !  » Par exemple, il y a 8 collections différentes pour l’Europe. Les palettes doivent être envoyées dans les bons pays. Il est déjà arrivé que des albums pour l’Espagne et l’Italie soient transférés en Belgique et vice-versa. Il nous reste enfin à fournir nos 6.000 points de vente en Belgique, un gros travail de logistique.  » Et pour les amateurs de chiffres, sachez que l’album comptera 80 pages, avec 670 autocollants dont 50 spéciaux.

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