Congolais et frileux

Le père d’Isaac Thelin, un réfugié politique congolais, est arrivé par hasard en Suède, où il a rencontré la mère, suédoise, d’Isaac.  » La communauté congolaise est moins visible que les syrienne, somalienne ou bosnienne en Suède mais elle s’agrandit « , explique le joueur, qui souligne n’avoir jamais été stigmatisé, contrairement à ce qu’a écrit Zlatan Ibrahimovic dans son livre.

 » J’ai grandi à une époque où les tensions entre les différents groupes avaient quasiment disparu. Les équipes nationales reflètent cette diversité : les joueurs viennent de tous les horizons mais sont heureux de se produire pour la Suède.  »

Se sent-il suédois ou congolais ?  » Moitié-moitié. Je suis suédois en matière de traditions, comme la Noël et la fête de l’été. Mais depuis quelques années, nous avons des Noël verts, ce qui rend beaucoup de gens tristes. Pas moi. Je n’aime pas la neige et encore moins le froid. Récemment, pendant une séance, j’étais frigorifié alors qu’il faisait 15 °. Ça doit être à cause de mon sang congolais. Si le soleil y brillait douze mois par an, la Suède serait le plus beau pays du monde.  »

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