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Baudouin Peeters

Commentateur du hockey sur VOOsport, il s’est servi de ce sport pour être diplômé en Management sportif.

La dernière fois qu’on vous avait interviewé, vous collaboriez avec la Fédération de hockey au niveau de la communication…

Et depuis trois saisons, je commente le hockey pour VOO. J’avais déjà animé une émission, Hockey One, pour le compte d’ AB3, pendant deux saisons. Après, c’est vrai, j’ai collaboré avec la Fédération pour leur donner un coup de main concernant la gestion des médias. En 2013, j’étais même dans l’équipe presse et média à l’Euro, organisé à Boom. Maintenant, je suis chaque dimanche derrière le micro pour le championnat. Lors des grands tournois, je m’occupe aussi en alternance des Red Lions avec Jean-François Remy. Christine Schréder nous a rejoints puisqu’elle a commenté des matches de l’équipe nationale dames lors du dernier Euro. Pour ce qui est du championnat belge, nous essayons de  » tourner  » entre les clubs durant le premier tour. Plus on s’approche des échéances et plus on privilégie les affiches.

Les joueurs de hockey connaissent le prix d’un pain.  » Baudouin Peeters

On entend régulièrement des parents, voire des journalistes sportifs, vanter les mérites du hockey par rapport au foot, critiqué pour son manque de valeurs, son aspect mercantile, etc. Réalité ou faux débat ?

C’est vrai. Seuls quelques  » pros  » reçoivent des indemnités, qui ne sont même pas celles que perçoivent un footballeur de D1B. En équipe nationale, un joueur touche 1.500 euros brut par mois, alors que l’équipe a été médaillée d’argent aux Jeux. L’avantage, c’est que les joueurs ont suivi des études ou des formations et ont donc des possibilités de reconversion. Cela évite d’avoir des sportifs déconnectés de la réalité, qui ne connaissent pas le prix d’un pain et qui se retrouvent à 35 ans avec une grosse somme d’argent qu’ils dépensent sans compter.

Votre parcours mentionne une formation en Management des Organisations Sportives, avec un mémoire sur  » la création en Belgique d’un centre d’excellence pour la Fédération européenne de hockey « . Résumé en deux mots ?

J’ai suivi une année universitaire organisée par les universités de Gand, de Louvain-la-Neuve et le COIB, avec des cours en flamand, en français et en anglais. J’ai voulu, dans mon mémoire, réaliser un exercice théorique. La Fédération belge n’a pas de stade national et la Fédération européenne est établie à Bruxelles. Dans ce contexte, j’ai étudié la faisabilité de la création d’un centre d’excellence en Belgique, qui aurait plusieurs avantages : permettre l’organisation de l’EHL (la Ligue des champions), échanger des bonnes pratiques, etc. C’est un travail qui m’a beaucoup enrichi.

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