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Weiler en a eu définitivement marre quand Anderlecht a marqué à Courtrai

« Le président (Roger Vanden Stock, ndlr) et moi-même avons tout tenté pour le faire revenir sur sa décision. Mais celle-ci était irrévocable », a expliqué le manager général d’Anderlecht Herman Van Holbsbeeck, lundi soir dans l’émission La Tribune, sur la RTBF, quelques heures après le départ définitif de l’entraîneur suisse.

« Les supporters, certains d’entre eux du moins, ont fait déborder le vase en le sifflant quand le Sporting (Hamdi Harbaoui de la tête à la 23e, ndlr) a ouvert le score samedi à Courtrai (2-2) », a poursuivi HVH. « Ce manque de respect pratiquement inédit lui a fait tourner le bouton ».

La direction mauve, malgré le mauvais début de championnat (9e avec 9 points sur 21), n’avait donc aucune intention de se séparer de René Weiler.

« Non, on était même en train de travailler à la mise en oeuvre d’un plan pour améliorer son image dans les médias et auprès des supporters. Mais il n’en pouvait plus. Il a dit que le combat était perdu d’avance et qu’il ne le gagnerait donc jamais. Il s’attendait à voir un jour les supporters envahir carrément le terrain et ne voulait surtout pas vivre cela. A ce propos je reconnais que les supporters ont des droits, mais un entraîneur qui leur a offert le titre après deux années de vaches maigres, ainsi qu’un quart de finale européen et cette saison la super-coupe, avait lui le droit au respect. Même s’ils étaient déçus des résultats, comme d’ailleurs René Weiler… »

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