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Van Biesbroeck confirme que l’Eurostadium est « mort et enterré » pour Anderlecht

Jo Van Biesbroeck, le directeur opérationnel du RSC Anderlecht, a confirmé samedi dans une interview à L’Echo que le projet de l’Eurostadium est « mort et enterré » pour Anderlecht. « Nous ne souhaitons pas poursuivre avec le projet actuellement sur la table », a affirmé Van Biesbroeck.

« Nos visions divergent fondamentalement sur le plan de l’expérience des supporters, de leur confort, des possibilités d’exploitation, de la mobilité et du stationnement », a expliqué à L’Echo Van Biesbroeck.

« Nous voulons un stade qui fasse partie des meilleurs en Europe. Cela signifie que les fans doivent se trouver aussi près que possible des joueurs: donc pas d’espace entre le terrain et les tribunes. L’exploitation du bâtiment doit aussi être parfaite, et ce n’est pas le cas. L’Eurostadium est devenu un projet gigantesque autour d’un petit terrain: un complexe multifonctionnel où le football est secondaire », résume le directeur opérationnel d’Anderlecht.

« Prenez les loges des VIP. Au stade Constant Vanden Stock, elles ont été entièrement aménagées selon les souhaits de nos partenaires. Dans le nouveau concept, ces aménagements devront être chaque fois démontés et les espaces devront retrouver leur état d’origine. C’est tout simplement impayable. »

Selon Van Biesbroeck, « pour Anderlecht, ce projet est ‘over’. C’est très simple: si vous voulez cohabiter pendant trente ans, vous devez en avoir envie. Est-ce que nous nous retrouvons aujourd’hui dans ce stade ? Forget it. Nous n’allons pas engager le club pour une aussi longue période dans un stade où les partenaires n’arrivent pas à se mettre d’accord. Ce serait le pire scénario imaginable. »

Quant à l’accord de principe signé avec Ghelamco, le directeur opérationnel apporte une clarification: « Nous n’avons jamais nié l’existence d’un accord de principe. Il y est explicitement indiqué qu’il n’y aura d’accord sur rien s’il n’y pas d’accord sur tout. Et aujourd’hui, ce n’est pas le cas. » Jo Van Biesbroeck affirme également qu’Anderlecht n’a pas de plan B. « La probabilité est grande que nous restions là où nous sommes pendant encore quelques années. » (Belga)

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