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Un mercato difficile jusqu’au coup de sifflet final

La période des transferts qui vient de s’achever a été difficile jusqu’au dernier jour, a confié mardi Herman Van Holsbeeck, le manager du Sporting d’Anderlecht, qui se dit « soulagé » que ce soit terminé.

Revenant sur le mercato estival et plus particulièrement l’épisode Boussoufa, dont le transfert était sur le point de se finaliser mais a finalement capoté, le manager anderlechtois a rappelé qu’il était là pour défendre le point de vue du club. « Je comprends celui de Mbark Boussoufa. Il a montré son intérêt et était même prêt à investir financièrement pour pouvoir jouer une saison chez nous. Mais quand on regarde le coût qu’il représenterait pour nous, nous souhaitions avoir la main mise sur son contrat et éventuellement pouvoir le prolonger une 2e année. Or il voulait décider de son avenir après un an. »

L’arrivée du petit Marocain chez les Mauves ne se fera finalement pas, malgré de nombreuses réunions durant deux mois et la venue du joueur dans la dernière ligne droite des négociations. « Dans nos discussions avec le Lokomotiv Moscou, nous sommes tout de même passés d’un prix de 4 millions à 1,75 million d’euros », indique M. Van Holsbeeck, assurant cependant que « rien n’était cassé » entre Boussoufa et lui.

Il n’y a pas eu de changement de dernière minute concernant la situation d’Anthony Vanden Borre, dont le contrat avec les Mauves court jusqu’en 2018. « Nous n’avons pas reçu d’offre concrète. Il appartient toujours à Anderlecht et, jusqu’à nouvel ordre, il s’entraîne avec le noyau B. Ce serait idéal si nous arrivions à trouver une porte de sortie. »

Evoquant le marché des transferts de manière plus globale, le manager a rappelé qu’Anderlecht ne payait plus des sommes importantes pouvant aller jusqu’au double de la valeur d’un joueur. « Nous essayons toujours de trouver quelqu’un avec qui l’on pourra faire une plus-value, à l’image d’Aleksandar Mitrovic ou de Chancel Mbemba. Le Sporting n’a pas besoin d’argent actuellement. Cela a une influence sur le prix des joueurs que nous fixons. »

Le club bruxellois s’est ainsi montré coriace dans ses négociations relatives à un éventuel départ de Dennis Praet, qui n’a finalement pas eu lieu. « Il faut maintenant qu’il tourne le bouton. Qu’il fasse en sorte que le Sporting décroche un titre en fin de saison. On ne peut cependant jamais exclure un départ en janvier », confie Herman Van Holsbeeck.

Quant à Guillaume Gillet, prêté l’an dernier à Bastia et convoité par plusieurs formations françaises, il restera finalement à Anderlecht, auquel il est lié jusqu’en 2016. « Ça n’a pas vraiment été compliqué de le convaincre de rester. S’il joue comme il l’a fait toutes ces dernières saisons, nous réexaminerons sa situation en janvier », assure le manager des Mauves, précisant qu’il faudra alors lui trouver un remplaçant.

« Tous les postes sont dédoublés. Nous disposons parfois même de trois joueurs pour certaines positions. Il faut maintenant trouver un équilibre », constate encore Herman Van Holsbeeck, ne cachant pas qu’un entraîneur d’Anderlecht a toujours la pression, encore plus après une saison où les Bruxellois n’ont pas été sacrés champions.

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