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Tielemans :  » Si j’étais parti cet été, je ne jouerais nulle part « 

Thomas Bricmont

A 18 ans et deux saisons pleines dans les chaussettes, le plus beau joyau de la maison mauve se raconte enfin. Interview exclusive.

La saison dernière, tu avais à nouveau l’occasion de partir. Pourquoi as-tu décidé de prolonger alors que tu terminais ta deuxième saison chez les pros? Et as-tu davantage hésité?

Non pas du tout. Je voulais simplement attendre l’âge de ma majorité avant de signer. C’était très clair. Je l’avais directement précisé à Monsieur Van Holsbeeck dès que l’on m’a proposé le contrat.

Tes prestations plus difficiles ont-elles un rapport avec certaines complications liées à la prolongation de ton contrat?

Non pas du tout. Ça, ce sont les journalistes qui se le sont racontés. Monsieur Van Holsbeeck a toujours eu confiance en ma parole.

Après avoir goûté deux années de suite à La Ligue des Champions, tu n’es pas impatient de rejoindre un grand championnat?

Non pas impatient, j’attends le bon moment. Je sais que je suis encore à Anderlecht pour encore une saison au moins. Je n’y pense même pas en fait.

Rester au bercail alors que de grands clubs sont intéressés, c’est un choix logique dans ton plan de carrière?

Bien sûr. Je sais que si j’étais parti cet été, je ne jouerais nulle part. Alors qu’ici, je vais continuer à progresser.

Et en quoi dois-tu progresser?

Comme l’a pointé le coach, je dois gagner en volume de jeu, je dois faire davantage de courses sans ballon, me retrouver plus souvent dans le rectangle. J’ai fait un pas vers l’avant mais ce n’est pas suffisant.

Hasi parle aussi d’intensité.

Oui, je dois être capable de calmer le jeu puis de l’accélérer davantage. Je dois encore trouver le bon moment.

Mitrovic a semblé parfois fort seul dans le rectangle; le milieu de terrain ne l’accompagnant que très rarement. Est-ce une des explications à la perte du titre?

Je ne pense pas. Si je prends l’exemple des play-offs, on jouait par moment un foot fantastique, comme à Bruges. Mais à la mi-temps ce n’était que 0-1 parce qu’on était incapable de terminer les actions. Et puis on n’arrivait pas à garder le zéro derrière notamment à cause des phases arrêtées. C’est un peu l’accumulation de tout ça qui nous a fait perdre ce titre. A nous d’en tirer les conclusions.

Troisième pour Anderlecht, ça sonne faux quand même?

Oui c’est sûr, ça ne peut plus arriver. Le tournant a été ce match nul face au Standard. Et puis il y a eu ce match à Courtrai où tout le monde était abattu…

Par Thomas Bricmont

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