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Selak :  » Mouscron n’est pas détenu par Zahavi « 

Pierre Danvoye
Pierre Danvoye Pierre Danvoye est journaliste pour Sport/Foot Magazine.

L’oiseau pour le chat ne va pas mal. Oiseau pour le chat, vraiment ? Le directeur sportif de Mouscron écrabouille les idées reçues.

15 matches, 15 points. Pas mal après avoir commencé par un 2 sur 18. Depuis septembre, Mouscron est une équipe qui ne perd plus, sauf contre Gand et Anderlecht. Bruges, Lokeren et Genk sont passés à la moulinette. Ostende puis, le week-end passé, Zulte Waregem sont heureux d’avoir quitté la bande à Cedomir Janevski avec un point. Yuri Selak, le directeur sportif, répond franchement à toutes les questions (éventuellement provocatrices et/ou de mauvaise foi) qui fâchent.

Le grand patron, Pini Zahavi, il vient parfois au stade ?

SELAK : Il est venu pour le match contre Gand. Et il prend régulièrement des infos. Il supervise d’autres marchés, d’autres clubs, il ne peut pas se permettre d’être tout le temps chez nous.

Un club détenu par l’agent Pini Zahavi et géré au quotidien par l’ex-agent Yuri Selak, ça pose question quand même…

SELAK : C’est faux ! Faux ! Mouscron n’est pas détenu par Zahavi. Il a simplement trouvé des investisseurs, lui-même n’a pas mis d’argent dans le club. Et il n’est pas dans l’organigramme. Son fils a investi et y figure, pas le père. Il faut simplement le définir comme un agent actif d’une certaine façon dans un club, comme Jorge Mendes l’est à Valence par exemple.

Mouscron n’a toujours pas de sponsor maillot, on est mi-novembre…

SELAK : C’est en négociation. Ça devrait signer prochainement. On avait deux options : brader le maillot ou attendre en espérant recevoir plus d’argent. On a choisi la deuxième. Entre-temps, l’image du club est redevenue positive, ça aide dans les recherches et les discussions.

Ça sert vraiment à quelque chose de réintroduire l’appellation Excel au lieu de Royal Mouscron Péruwelz ?

SELAK : Je pense qu’il y a énormément de nostalgie dans la région. Il faut respecter Péruwelz, tout devra se faire dans les règles, mais c’est une idée qui peut nous amener quelque chose. J’entends des gens dire : -Ah, l’Excel... Il se remémorent évidemment les grandes années, celles qui ont fait connaître la ville dans toute la Belgique. Je suis Liégeois, et s’il n’y avait pas eu l’Excelsior Mouscron, je ne saurais peut-être toujours pas situer Mouscron sur une carte.

Par Pierre Danvoye

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Yuri Selak dans votre Sport/Foot Magazine

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