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Praet: « Mon volume doit grandir si je veux franchir un palier »

Thomas Bricmont

Appelé pour la première fois dans la sélection de Marc Wilmots pour affronter l’Islande et le Pays de Galles, Dennis Praet continue à souffler le froid mais bien plus souvent le chaud.

Ses brillantes prestations en Ligue des Champions (à Galatasaray et par deux fois face à Arsenal) ont définitivement convaincu notre sélectionneur. Besnik Hasi est l’homme derrière la métamorphose d’un joueur que beaucoup pensaient surcoté l’an dernier. « Je savais qu’en le positionnant sur la gauche, ça allait le rendre plus fort », assure le T1 des Mauves. « Et il a pris du plaisir sur le côté, il me l’a dit en fin de saison. Son jeu, ça reste un jeu physique. Et ce sera le cas à Anderlecht ou au Real Madrid. C’est un numéro 10, un numéro 8, peu importe, c’est un médian moderne. Pour moi, il doit s’infiltrer encore plus, être davantage dans le rectangle. On l’a vu briller dans des matches de Ligue des Champions mais dans les plus petites rencontres, il a encore du mal. En Ligue des Champions, il utilise l’espace pour porter le danger. Dans les espaces plus courts, il a encore des difficultés à faire la différence. »

L’intéressé est le premier conscient de ces lacunes : « Je dois être davantage performant face à des équipes qui ne veulent pas jouer. Et je dois aussi me montrer encore plus décisif et être davantage au ballon dans les prochains mois. Mon volume doit grandir si je veux franchir un palier. »

Un pallier qui devrait être synonyme de transfert en juin pour un joueur qui pourrait compter quatre titres de champion à seulement 20 ans. Naples et Milan se seraient renseignés auprès du néo-Diable et Valence affiche un vif intérêt ces dernières semaines. Alors que son salaire a longuement été critiqué, on parle désormais d’un prix de départ de 10 millions d’euros. « Généralement, on sent six mois à l’avance quels joueurs veulent partir. Praet a montré qu’il a le niveau pour le top en Europe. Mais on va quand même essayer de le garder », tente Herman Van Holsbeeck sans trop y croire.

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