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Planète Foot: 10 informations qu’il ne fallait pas louper

En plaçant sur son site l’offre d’emploi de coach fédéral, l’Union Belge devait forcément craindre le pire. Car en marge de Marcelo Lippi, Rudi Garcia, Luis Fernandez et Alain Perrin, de nombreux rigolos ont inondé la boîte mail de Chris Van Puyvelde.

1. Je suis candidat

En plaçant sur son site l’offre d’emploi de coach fédéral, l’Union Belge devait forcément craindre le pire. Car en marge de Marcelo Lippi, Rudi Garcia, Luis Fernandez et Alain Perrin, de nombreux rigolos ont inondé la boîte mail de Chris Van Puyvelde. Dont cet Ecossais garantissant aux Diables un titre mondial en 2018 en Russie. Pour le gus, ce ne serait qu’une redite : il a déjà décroché la timbale avec Lukaku & Cie. Mais… sur FIFA 16 ! La DH a même identifié des candidatures-bidon du… Prince Bernard d’Austrasie (sic) et d’un tandem Gus Tamoul-Titus Camarade, auto-proclamé « spécialiste du béton précontraint et du catenaccio forcé » (re-sic). Une méthode qui marche grave : le duo exciperait de multiples titres avec le Wallonia Walhain, Charlie Brown Louvain-la-Neuve et les 2es Candidatures Ingéniorat Warocqué. Mais sur Football Manager…

2. Sterke Jan

Dernier patron de l’Union Belge avant le cumulard De Keersmaeker, Jan Peeters est décédé jeudi d’une hémorragie cérébrale à 82 ans. Cet ex-juge de la Jeunesse, sympa et épicurien, incarnait le foot belge de Papa. L’affaire Ye sonna son glas : qui a oublié son visage hébété quand ce journaliste lui demanda, face caméra, où étaient passées les infos remontées par Roland Louf : « Un dossier ? Quel dossier ? » Le classement vertical de trop.

3. Aboule le flouze

Sweet & Glory ? Pour s’offrir cette fameuse gloire, les fans brugeois doivent surtout financièrement suer. Le nouveau maillot du Club, dessiné sur le modèle des succès européens des Seventies, est vendu… 98 euros, soit 15 euros de plus que l’an passé. « Plus cher que le shirt au Barça ou au Real ! », éructent les fans sur la toile. « Pour nos 125 ans, on voulait une série spéciale » explique le porte-parole du Breydel : « Le maillot est identique à celui des joueurs, le coût de fabrication est donc plus élevé, on n’augmente pas notre marge sur le prix. » Sauf que pour se réabonner, les fans doivent aussi s’affilier à l’association reconnue FanClub1891 : bedankt, c’est 25 boules en plus. Libéral pur jus, Bart Verhaeghe a fait des Gazelles la marque la plus rentable de Flandre. Mais le Club est-il encore la phalange du peuple ?

4. Stakhanoviste

Pompier désigné à chaque C4 à Genk, Pierre Denier complète son cabas de bonne à tout faire : le T2 limbourgeois s’ajoute le job de team-manager, le titulaire Tony Greco étant décédé voici peu. « Le DT De Condé m’a demandé comment je voyais mon futur au club, je lui ai dit que je voulais bien prendre ça en plus », explique l’adjoint-chienchien, promoteur malgré lui de la semaine des 60 heures. Outre de tuyauter son T1, Denier va donc aussi organiser les déplacements, contrôler les cartes d’identité, remplir les feuilles de match, compter les cartons jaunes et noter les whereabouts des joueurs. Et sans doute aussi subir davantage les foudres de Peter Maes s’il devait trop se disperser entre ses multiples tâches. Quand on aime, on ne compte pas. Même à 60 piges. Et avec 7 intérims de T1 au compteur.

5. Gazon bénit

Le brick de gazon est tout un concept à St-Trond : qui a oublié la motte fétiche de Guido Brepoels que chaque joueur canari palpait au vestiaire avant le kick-off ? Lors de la pose récente du nouveau synthétique du Stayen, les fans locaux pouvaient enchérir pour ramener chez eux un carré d’astro périmé : 750 fadas d’herbe ont mordu à l’hameçon. Camionnette requise pour le port : saturé de sable et d’eau, le gazon artificiel pesait bien plus lourd que de la bête herbe. L’un des lauréats a même offert, pour une bonne oeuvre, 1.500 euros pour décrocher… le rond central, entiché d’un beau cadre. Cet acte-là était bien licite : car par le passé, le vol de rond central au Stayen fut trop souvent l’acte des fans ennemis genkois. L’heureux gagnant a prévu d’accrocher son disque au salon. Madame a donné son avis ?

6. Pas chinois

À l’évidence, Adrien Trebel préfère le pékèt au saké, le boulet lapin au chien saucé pékinoise. Comme Refaelov et Okaka avant lui, le médian rouche a refusé une offre chinoise de Guangzhou, qui offrait 4 briques au Standard pour sa roussette. Hulk, Pellè, Martinez et Ramirez ne croiseront pas l’ex-Nantais sur le vert. Mais au moins Adrien évitera-t-il le charcutage de tibia façon Demba Ba.

7. Hasi, le geek

Malgré sa piètre saison, Anderlecht a pété les plafonds côté web. L’an passé, le Sporting est le 2e club d’Europe ayant grossi ses fans sur les réseaux sociaux : les Mauves ont progressé de 109,21 %. Seul l’inévitable Leicester fait mieux avec un boum de… + 938,75 % de followers. Faute d’avoir gratté un jeu léché et des trophées, Besnik serait donc un sacré cliqueur. Ces milliers de connexions au domicile des Hasi, c’était donc ça ?

8. Cap sur le Vieux Port

Le Quai des Belges déborde à Marseille : après Raymond Goethals et Erik Gerets, l’OM mise sur le groin de Gunter Jacob. L’ex-DT de Genk devient Directeur Foot au Vélodrome, où on a pointé que le gus avait revendu cher et vilain les 3 « K » (Koulibaly, Kara, Kabasele) débusqués pour rien. Avec aussi un fameux sens de la fratrie : après le départ de Mitchy Batshuayi, place au frangin Aaron Leya Iseka. Y a aussi un petit 3e derrière ?

9. Stages multisports

Cueillir des idées ailleurs n’est jamais niais. Surtout après une saison mièvre. La grande lessive au sein du staff anderlechtois a créé une place pour l’ostéopathe Jens Tummeleers, qui a passé 13 ans dans le vélo comme praticien de Tom Boonen et Alberto Contador. Et pour servir les montages DVD à René Weiler, le Sporting a pécho l’analyste vidéo du hockey belge : Abe Diels a oeuvré au Mondial 2014 avec les Red Lions. Si les Mauves carburent au pot belge et réclament bientôt des pénaltys-corners, faudra pas s’étonner. À Gand, Vanhaezebrouck avait innové en enrôlant un prof de chant choral pour pousser ses Buffalos à mieux gueuler sur le pitch. Pour la préparation physique, il vient d’attirer Cédric Nolf, un décathlonien spécialiste du saut en longueur. Si dimanche soir à Courtrai, Gand développe son 3-5-2 en multibonds, on saura aussi pourquoi.

10. Grands enfants

Entre 2 joutes contre Podgorica, Kebano arpente le parking de Genk scotché sur son smartphone : Neeskens recherche des Nosferapti, des Roucool et des Aspicot. À Neerpede, Praet et Defour font pareil : le jeu Pokemon GO fait un tabac chez les footeux. Même le Fan-Day rouche prévoyait pour les 14.000 fans une chasse dans un Sclessin truffé de Rattata, Aspicot et Bulbizarre. Mais au Breydel pour la Supercoupe, les Rouches n’ont planté qu’un pauvre Pikachu.

PAR ERIK LIBOIS

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