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Perbet et Charleroi : les retrouvailles

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Après des passages mitigés à Gand, Bruges et Courtrai, le double meilleur buteur du championnat revient sur les terres de ses derniers exploits.

Il aura fallu attendre deux ans. Charleroi n’avait jamais vraiment voulu laisser Jérémy Perbet quitter le Pays Noir, après son titre de meilleur buteur acquis au bout de la saison 2015-2016. Les Zèbres n’avaient pourtant pas eu le choix. Le sort du Français était lié au club de Basaksehir, formation turque qui avait prêté l’attaquant au Mambour pendant une saison. Incapable de s’acquitter d’une indemnité de transfert importante, le Sporting zébré avait été contraint de regarder Perbut signer à Gand, où Hein Vanhaezebrouck était en quête d’un buteur.

Un an plus tard, Charleroi était revenu à la charge. Vu les bonnes relations entre la direction carolo et celle des Gantois, symbolisées par le transfert de Damien Marcq durant l’été, l’espoir était réel. Mais entre le million d’euros réclamé par les Buffalos et l’enveloppe ouverte pour le mercato par Mehdi Bayat, l’écart était trop important. Le temps aurait pu arranger les choses mais Bruges, en quête d’un attaquant suite aux ennuis de santé de Wesley et aux blessures chroniques d’Abdoulay Diaby, avait sauté sur l’occasion. Rapidement barré par la concurrence, pendant que Charleroi avait commencé la saison à plein régime sans lui, Perbet a trouvé refuge à Courtrai.

 » Tout le monde sait que si j’avais pu rester à Charleroi, j’y serais resté « , avait confié Perbet à Sport/Foot Magazine dans le sprint final de la phase classique au stade des Éperons d’or.  » C’était un obstacle purement financier.  » La bonne volonté des dirigeants brugeois, sortis gagnants d’un deal revu à la baisse pour la signature de Clinton Mata, a permis au mariage d’enfin avoir lieu. Contre un demi-million d’euros, Perbet, également convoité par Eupen, a pu relancer son histoire zébrée.

Afin d’amortir un salaire important à l’échelle carolo, le club a offert à son buteur préféré un contrat de trois ans, garantissant au joueur un avenir fait de certitudes jusqu’à son 36e anniversaire. Sa possible association avec Kaveh Rezaei réveille déjà les rêves de 4-4-2 de Felice Mazzù.

Par Guillaume Gautier

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