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Ndongala : « Clement me donne la liberté que j’avais à Charleroi »

La Ndongalife prend une nouvelle tournure. Dieumerci s’arrête à Genk, pour six mois au moins, après un nouvel épisode rouche compliqué. Entretien.

Dieumerci Ndongala à propos…

…de son passage au Standard : « Normalement, quand je joue, je ne me prends pas la tête. Je joue comme dans la rue. Là, mon jeu manquait non seulement de folie, mais aussi de personnalité. C’était très stéréotypé. Un peu comme le jeu du Standard en début de saison. Sauf que chez moi, ça se voyait beaucoup plus. Il y avait pas mal d’attentes à mon égard. Maintenant, je sens que ça revient. Il fallait reprendre du plaisir avant tout. Dégoûté du foot ? Non, je n’irais pas jusque-là. Je savais très bien que je n’étais pas à mon niveau. À un moment donné, je suis bien revenu, contre Ostende en quart de finale de la Coupe. C’est dommage que je n’ai pas pu enchaîner. J’étais bien, j’étais en train de revenir, mais il y avait une équipe en place. Puis, il y a eu le stage (en janvier, à Marbella, nldr), où je n’ai joué que quinze minutes, et j’ai senti que le coach n’allait peut-être pas m’aider à retrouver cette confiance dont j’avais besoin. »

…de liberté sur le terrain : « Ça ne m’a pas aidé qu’on me demande de jouer trop carré. J’essayais trop d’appliquer ce qu’on me demandait, de ne pas trop garder le ballon, par exemple. Tandis qu’ici, le coach (Philippe Clement, ndlr) me donne la liberté de bouger, de faire des appels dans les espaces. En fait, il me donne la liberté que Mazzù me donnait à Charleroi. Mais je pense que maintenant, avec Mehdi Carcela, Sa Pinto va devoir lui donner cette liberté. Ce n’est pas quelqu’un qu’il faut brider. »

…de sa relation avec Sa Pinto : « Elle était bonne. Je n’ai jamais été un poids ou un problème. Mais c’est clair qu’après le stage, il ne m’a pas repris parce qu’il trouvait que je manquais d’énergie, d’envie. J’espérais repartir sur de nouvelles bases, mais il pensait que je n’allais pas apporter un plus… Il avait ses raisons. Je respecte ses choix. »

…de ses ‘bêtises’ à l’Académie : « Avec Paul-José (Mpoku, ndlr), si la bouffe n’était pas bonne, on commandait des pizzas. Mais on les commandait au nom de l’internat, donc c’était à eux de les payer (rires). Les pizzas arrivaient à l’internat et ils se demandaient d’où ça venait… On faisait comme si de rien n’était mais ils ont fini par savoir que c’était nous. C’est comme ça qu’on a été mis à la porte de l’internat, Polo et moi, pendant deux mois. On a été dormir chez Mehdi Carcela. Sa maman nous a gentiment hébergés et traités comme ses enfants. »

Par Nicolas Taiana

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Dieumerci Ndongala dans votre Sport/Foot Magazine

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