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Massimo Bruno : « Il est temps que Praet parte à l’étranger »

Alors qu’il se rapproche de plus en plus de la Bundesliga avec le RB Leipzig, Massimo Bruno a évoqué Anderlecht avec Sport/Foot Magazine.

Combien de chances Anderlecht a-t-il d’être champion, selon toi?

BRUNO: Anderlecht est dans la même situation qu’il y a deux ans, lorsque John van den Brom a été limogé. Je me souviens du titre d’un journal francophone: ‘Cet Anderlecht-là ne sera pas champion’. Les supporters, furieux, avaient même interrompu un entraînement ouvert au public à cause des mauvais résultats. On avait touché le fond mais Hasi a succédé à Van den Brom et on a été champion.

Le retard sur Bruges est quand même assez important.

BRUNO: S’il y a bien une équipe capable de refaire un tel retard au cours des play-offs, c’est Anderlecht. Les dirigeants ont composé une équipe pour être champions: Defour, Kara, etc. Ça va finir par payer.

Tu as fréquenté Neerpede pendant deux ans. Il y a un problème au sein du vestiaire?

BRUNO: Faites un sondage parmi les joueurs et tout le monde vous dira la même chose: il est plus facile d’être motivé, d’être chaud quand on sent le souffle de la Champions League. Dans les petits matches, il faut se surpasser et c’est souvent le problème à Anderlecht. C’est un phénomène qui se reproduit chaque saison et c’est frustrant.

Ce sont toujours les jeunes qui sont montrés du doigt. C’est pas un peu facile?

BRUNO: En début de carrière, on s’en fiche de jouer contre Westerlo ou contre l’AC Milan: on est juste fier de porter le maillot d’Anderlecht. Il faudrait déjà avoir un fameux ego pour dire qu’on n’a pas envie d’affronter Westerlo. Le plus difficile, pour un jeune, c’est d’être régulier. Au cours de sa deuxième saison, Van den Brom a lancé beaucoup de jeunes et l’équipe a livré des prestations en dents de scie. Après une victoire, on était trop euphorique, on perdait les pédales, on faisait parfois n’importe quoi.

Il arrive souvent que des supporters d’Anderlecht te demandent de revenir?

BRUNO: Après chaque défaite, sur les réseaux sociaux… Je sais que Cheikhou Kouyaté reçoit pas mal de messages du genre également (il grimace). C’est humain: quand ça va mal, les gens ont la nostalgie des joueurs de la belle époque. J’espère que, la saison prochaine, ce sera au tour de Dennis Praet de recevoir ce genre de messages. Il est temps qu’il parte à l’étranger. Après quatre ans, il mérite un bon transfert.

Par Alain Eliasy

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Massimo Bruno dans votre Sport/Foot Magazine

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