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Marcq :  » Ca ne me déplairait pas d’aller dans un plus grand club belge « 

S’il ne voyait, dans un premier temps, le championnat belge que comme un tremplin, Damien Marcq a changé d’avis après deux ans et demi chez les Zèbres.

 » Quand je suis arrivé en Belgique, je n’en savais finalement pas grand-chose. J’ai assez vite décelé que du point-de-vue de la mentalité, il n’y avait pas de grande différence avec le Nord de la France, mais pour le reste, j’ai été assez surpris. Quand on vit en France, on ne s’intéresse pas à la vie autour. On est centré sur soi-même. La Belgique est devenue une terre d’accueil pour moi. Je ne prétends pas que j’y resterai indéfiniment, même si j’y garderai une attache par le biais de ma compagne, Emilie, mais je m’y sens bien. Et cela se ressent sur mon jeu. Je sais que j’ai un rôle à assumer et je le fais du mieux possible. Pendant ma blessure, d’autres joueurs m’ont remplacé avec brio et cela prouve que personne n’est indispensable dans l’équipe. « 

Force est pourtant de constater que sans son  » Spartiate « , les Zèbres n’ont pas la même fougue au milieu de terrain. Souriant, décontracté, Damien Marcq est un autre homme quand il monte sur le terrain. Ses traits se creusent, son regard devient plus sombre : l’homme se transforme en guerrier.

 » Emilie me dit souvent qu’elle ne me reconnaît pas quand je suis sur la pelouse « , rigole-t-il.  » Je n’ai pourtant pas l’impression d’être un méchant même si j’avoue que je ne ferais aucun cadeau. Même si mon frère jouait dans l’équipe d’en face, je me viderais les tripes. En venant en Belgique, je m’étais dit que cette compétition me servirait de tremplin mais je dois dire que j’ai révisé mon jugement. Je constate que les meilleures équipes du pays sont à l’honneur sur la scène européenne. Il suffit d’encore voir Gand récemment face à Lyon. J’ai affronté les meilleurs clubs belges plusieurs fois et je pense avoir prouvé que j’étais à ma place. Je ne cache pas que ça ne me déplairait pas d’aller dans un plus grand club belge. Je me plais et je prends du plaisir à Charleroi mais le club n’est pas encore prêt à lutter tous les ans pour une place dans le Top 5. « 

Par David Dupont

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