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Luc Misson doit sauver le White Star Bruxelles

Les joueurs désertent un club qui a perdu sa place en D1 devant le CBAS.

Il y a cinq semaines, la Cour d’arbitrage du sport a refusé au WS Bruxelles son accès à la D1. Depuis, ce n’est plus qu’un club-fantôme. Le secrétariat est à peine occupé, on ne voit plus guère le manager général John Bico au stade Edmond Machtens et le staff technique ne sait pas comment préparer la saison à venir. Les jeunes, eux, fuient en masse au RWDM voisin.

En principe, les entraînements reprennent le 25 juin mais on ne sait pas qui se présentera. Plusieurs joueurs ont déjà quitté le navire : Grégory Grisez (Roulers), Noel Soumah (AA Gand), Samuel Fabris (Cercle Bruges), Mamadou Fall (Charleroi), Mike Vanhamel et Aurélien Joachim (Lierse). Les transferts entrants se font attendre et ceux qui ne parviennent pas à partir – essentiellement des jeunes – se rongent les sangs en attendant des nouvelles de Bico. Off the record, un footballeur africain a confirmé qu’il attendait un coup de fil de Bico pour réserver son vol retour vers la Belgique.

Malgré ces nouvelles alarmantes, Bico oeuvre à un revirement miraculeux. Il a engagé Luc Misson, l’avocat devenu célèbre grâce au fameux arrêt Bosman, spécialisé dans le droit européen et les droits de l’homme. C’est son ultime bouée de sauvetage. On ignore encore la nature d’une plainte éventuelle. « Nous sommes liés par le secret professionnel », a déclaré le cabinet du juriste liégeois. « Mais en effet, le WS Bruxelles nous a demandé de l’aider dans sa bataille juridique. »

Par Alain Eliasy

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