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Les potins de la planète foot

Les dix informations qu’il ne fallait pas louper cette semaine.

1. À la salle

On a retrouvé les bannis Anthony Vanden Borre et Georges Leekens, ils sont… à la muscu. Après l’annonce de son 14e arrêt de carrière après le tout-puissant flop de Mazembe, Anthony a posté des photos le montrant suant sur des machines. Avec mention « Retour vers le top »…

Sept mois après sa défenestration en Algérie, Leekens cultive son éternelle jeunesse avec 5 séances-fitness hebdomadaires dans une salle de Bruges. À 68 ans, Mc The Knife soulève des haltères, saute à la corde et enfile… les gants de boxe : « Gare à mon crochet du gauche, il est très alerte », prévient le champion du C4 à (gros) chèque barré.

Mais si Anthony dit avoir déjà eu des contacts en Pro League, Georges ne regrette pas d’être dribblé par Peter Maes pour un 3e retour à Daknam : « Après 33 ans de coaching, la Belgique c’est fini pour moi, place aux jeunes, moi je vise l’étranger. » Et les biftons ?

2. Mate la fenêtre

Chambre avec vue.
Chambre avec vue.© BELGA

Fan de foot en jupons, Roland Duchâtelet a aimé les Red Flames à l’EURO. À la gardienne de nos Diablesses Justin Odeurs, il offre un sponsor royal : l’Hôtel Stayen barre les pectoraux de l’équipe Dames d’Iéna (où joue Odeurs), le club (ex-)est-allemand que Duduche avait racheté pour son réseau – et ainsi touché le marché local de l’optique…

On ignore si dans le pack figurent des séjours gratos pour les joueuses dans l’enseigne trudonnaire. Celle où les chambres avec escort-girls ont vue directe sur le pitch.

3. Abracadabra

Que René Weiler ne s’étonne pas s’il croise à Neerpede un gus donnant de l’incantation ou osant la danse de la pluie : Juan Mendoza, le gourou chouchou des Argentins du parc, est de retour.

À 72 ans aujourd’hui, le sorcier gaucho (ou gauche ?, ndla) est mandaté pour remettre sur pied Najar, toujours poursuivi par ses mystérieux soucis d’ischios. Mais pas question de l’intégrer au staff médical mauve : le masseur-fou est payé à la pige – et cher et vilain d’ailleurs.

Souhaitons à Andy que les mains magiques du vieux Juan soient plus efficientes sur lui que sur les éclopés (pré-)retraités Frutos et Suarez… Sinon, pas de nouvelles de John Troost, le folklorique coach-danseur engagé jadis par Van den Brom pour déstresser ses ouailles lors des play-offs 2013 gagnés au forceps sur Zulte Waregem ?

4. Six packs

Montre voir, tes poignées d'amour...
Montre voir, tes poignées d’amour…© BELGA

Mircea Rednic a dû recracher son café en découvrant la campagne 25 m2 du sponsor hurlu Star Casino : Logan Bailly, à qui le Roumain attribuait… 12 kg superflus, apparaît torse nu, multi-tatoué… et surtout sculptural, plaquettes choco saillantes.

Photoshop serait passé par là : « J’ignore si la photo a été retouchée, mais ça m’a fait rire de poser », explique Bailly. Samedi à Lokeren, l’Excel a bien profité de l’effet six pack de Rocky Logan. À moins que Peter Maes n’ait pas téléchargé Photoshop 2.3 ?

5. E-mercato

Si Mbaye Leye a tant hésité dans son négoce avec Eupen, c’est peut-être vu l’arnaque internet qui vient de frapper l’Alliance. De mystérieux pirates ont piégé financièrement de jeunes Africains rêvant d’Europe, en leur promettant un test au Kehrweg sur base d’un courrier à en-tête des Pandas et une fausse signature de Jordi Condom. Pas la meilleure pub pour l’Alliance qui, avec son 0 sur 9, quête de vrais renforts.

À Tournai (D3 amateur), la méthode a marché : le Lillois Jordan Martinod a obtenu un contrat en postulant… par e-mail. « J’ai sondé les clubs de mon coin par internet, j’ai obtenu un test de 10 jours » : cet ex-joueur de l’Académie Nike Birmingham a donc rejoint les Frontaliers. Ça marche aussi à l’inverse : en 2007, ce castard de Vanhaezebrouck avait recruté pour Genk l’ailier Istvan Bakx… en tapotant « attaquant gaucher » sur Google.

6. Gare aux flashes

Le pont, façon Dodi.
Le pont, façon Dodi.© BELGA

À Charleroi, faut croire qu’ils recrutent les types quand leur prénom détonne. Après Clinton Mata, baptisé en référence à l’ex-Président ricain adepte du cigare et de la stagiaire, c’est Dodi Lukebakio qui traduit son patronyme : « C’est une référence à Dodi Al-Fayed, je suis né trois semaines après le crash du Pont de l’Alma, si j’avais été une fille mes parents m’auraient appelé Diana… ou Dodina. »

7. Prédestination

Non, Joske ne quitte pas le Breydel : voici 7 mois, un couple de fans brugeois a prénommé son nouveau-né Izquierdo en hommage à leur idole désormais à Brighton. Après son dernier entraînement en Gazelle, le Colombien a offert au petiot ses chaussures dorées portées… contre Basaksehir – pas sûr qu’elles portent chance au ket.

« On va exposer la paire dans une vitrine au salon, notre fils la portera plus tard », explique le papa. Y a quelqu’un dans la salle candidat pour s’appeler Bonaventure ?

8. Tous ensemble

Cher Mbaye, partant pour un team-building ?
Cher Mbaye, partant pour un team-building ?© BELGA

Ardent de la dynamique de groupe, René Weiler peut s’inspirer de la Jeunesse Taminoise pour régler sa prochaine crise. En prélude à leur 2e tour de Coupe de Belgique, les Taminois ont improvisé un team-building… à la buvette : au programme, pas de fête collective mais paella maison et nocturne… sur des matelas gonflables posés sur le sol de la cantine.

« On a peu dormi, les paillasses étaient trouées mais ça a resserré les liens », explique un joueur. De fait, nos turlurons provinciaux ont dominé Diegem aux pénos et atteint le 3e tour.

9. Pour Papa

Jordi, l'homme à tout faire.
Jordi, l’homme à tout faire.© BELGA

Même parti à Bruges, Jordi Vanlerberghe continue de remplir les caisses de Malines : vendu pour 2 millions d’euros, le médian est repassé au club acheter pour son père… le 9.500e abonnement du Yellow-Red.

Sésame-record : les ex-Casernes avaient plafonné leur vente-abos à 9.499 la saison 2009, juste après la finale de Coupe perdue contre Genk. Pas sûr que Mile Svilar ait pris un abo pour Ratko au Parc. Ou Neymar Jr pour le paternel au Camp Nou.

10. Du crampon au peloton

À quand l'or mauve ?
À quand l’or mauve ?© BELGA

C’est officiel, Anderlecht forme des cyclistes : l’ex-capitaine de ses U16 est l’un des grands espoirs… du vélo belge. Remco Evenepoel, fils de l’ex-pro Patrick Evenepoel, n’était jamais monté en selle il y a 4 mois… et enchaîne depuis les bouquets dans les pelotons jeunes.

« Trop limité pour nous », a-t-on dit à Neerpede : Remco s’est fait rayer des terrains d’un jour à l’autre. Jadis aussi, le prometteur gardien de Beveren Greg Van Avermaet avait dû miser sur la petite reine…

PAR ERIK LIBOIS

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